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PUBLIÉ LE 01/04/2011 PAR Joël AUBERTCe film, fruit de 40 heures de tournage en immersion, entre Gauriaguet, le « Lido de la campagne » et les loges, parfois de simples couloirs, des salles de spectacle de la Chine profonde doit, bien entendu, au scénario de Antoine Laura.Mais, aussi à la caméra qui filme, en grande complicité, une troupe de 28 artistes dont le meneur se nomme Pathy Bad. Le directeur artistique de l’Ange Bleu est une figure, une tête, qui au-delà de sa capacité à régler un spectacle, dispose d’une aptitude à répondre aux défis les plus inattendus. 
Il lui en fallut beaucoup pour, entre la Gironde et la Chine, écouter les désidératas de ces acheteurs chinois, escamoter,par exemple, quelques tétons trop voyants et censurés qui, d’ailleurs, malicieusement resurgissaient parfois de leurs bonnets… Et, finalement, avec le soutien des frères Duvollet, dignes héritiers d’Alain 68 ans, créateur de l’Ange Bleu, gagner la partie et séduire les Chinois. French Cancan et danse classique, matinée de romantisme pour imposer un spectacle où s’illustrent les danseuses du cabaret. Sans leur engagement, leur enthousiasme et la fascination qu’elles éprouvaient pour ces horizons humains si différents, l’Ange Bleu ne serait sans doute pas en mesure, aujourd’hui, de discuter d’une possible implantation permanente en Chine… On parle de Xian, quatre millions d’habitants mais aussi de Shangaï…
France 3 et L’Ange Bleu, bouclant joliment une première boucle, avaient convié le village, le pays, les familles, les amis, à une avant première ce jeudi 31 mars. Cris, joie partagée, enfants dans les bras des papas, mamans danseuses et grand-mères, aussi fières qu’étonnées : l’ensemble composait une manière de soirée chaleureuse autour d’une aventure humaine, il faut le dire, assez ébouriffante.
Photos : L’ange bleu – Tous droits réservés.
J.A
