L’Aérocampus Aquitaine est né à Latresne


Nicolas César
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/04/2011 PAR Nicolas César

La Région Aquitaine va investir au total 25 millions d’euros (environ 20 millions de travaux et 5 millions pour le rachat du site à l’Etat) dans l’ancien centre de la DGA de Latresne. « C’est le premier exemple en France, où une Région reprend un centre de formation à l’Etat », se félicite Alain Rousset, président PS du Conseil régional d’Aquitaine. L’objectif est de faire de l’Aérocampus d’Aquitaine à la fois un pôle de référence internationale et un projet structurant pour l’ensemble de la filière aéronautique d’Aquitaine, en concentrant sur un seul site l’ensemble des voies de formation en matière de maintenance aéronautique. Un secteur en plein développement. « Dans le prix d’un avion, les deux tiers relèvent de la maintenance aéronautique », rappelle Jérôme Verschave directeur d’Aérocampus. Des maltais, des sénégalais, des malaisiens viendront se former ici à Latresne. « Il y aura là un centre de ressources exceptionnel de niveau international qui va créer une forte attractivité pour l’Aquitaine », se réjouit Alain Rousset.

Alain Rousset : « ça va marcher ! »
L’engouement autour de ce projet semble déjà fort. L’ENAC (Ecole nationale de l’aviation civile), l’institut de soudure, de peinture, seront déjà là à la rentrée prochaine en septembre. Un BTS sera également ouvert. « Nous travaillons aussi à l’arrivée d’une école d’ingénieurs. C’est en bonne voie », indique Jérôme Verschave. Trois jeunes, comme Julien Eloi, 31 ans, fraîchement diplômés en peinture aéronautique étaient présents aujourd’hui à la naissance de l’aérocampus. Et, ils ont déjà trouvé du travail. Au moment de l’inauguration, le DRH de Sabena Technics leur a proposé de les embaucher. Alain Rousset en est persuadé, « ça va marcher ». Il est vrai que le tissu local est idéal. Côté défense, la Simmad (Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautique du Ministère de la Défense) arrive en Aquitaine cet été. Elle s’ajoute à la présence de l’AIA (Ateliers industriels aéronautiques à Floirac), au CSFA (Commandement de soutien des forces aériennes). Dans le privé, de nombreux grandes entreprises sont ici, Sabena Technics, Sogerma, Thalès, Safran, Dassault. Aérocampus amorce aussi une mutation du secteur économique dans la région. « Ce centre ouvre de nouvelles perspectives. La région ne se concentre plus que sur l’aéronautique militaire et se tourne vers le civil », souligne-t-il. « C’est le symbole que la décentralisation est une réussite », conclut Alain Rousset.     
                                                                                                               

                                                                                                                         Nicolas César


Crédit photo : Nicolas César

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