Arte Flamenco mis en bulle par les artistes de la résidence BD


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/07/2010 PAR Solène MÉRIC

Entre Christophe Dabitch, Benjamin Flao et le flamenco c’est déjà toute une histoire, ou plus exactement une BD en deux tomes intitulés « Mauvais garçons » sortie aux éditions Gallimard. Leur venue sur le festival Arte Flamenco, c’est pour eux comme « une suite à cet ouvrage » qui se déroule dans le milieu du flamenco.
Pour Christophe, l’intérêt pour le flamenco est dû au hasard d’une rencontre qui l’a amené à fréquenter ce milieu artistique. Milieu dont il a d’abord voulu faire un film, pour finalement en venir à la BD. « C’était plus facile » dit-il… Cela dit, faire sonner la musique et claquer les talons dans des bulles silencieuses ressemble beaucoup à un pari osé que le dessinateur Benjamin Flao est parvenu à relever. Ce dernier ne s’étant « jamais vraiment intéressé » de prés à l’univers flamenco, il est Arte flamenco, au jour le jour et en BDtout de même parvenu à se l’approprier grâce à une triple rencontre. D’abord avec le scénario écrit par Christophe Dabitch, puis avec la musique flamenca, qu’il s’est mis a beaucoup écouter et enfin avec l’Andalousie, où s’il n’y a vu que « très peu de flamenco, c’était à chaque fois des moments très, très forts ».

Une intensité fulgurante
Mais alors comment parvenir à faire entrer le flamenco dans quelques dessins sans musique ? Christophe Dabitch explique qu’il s’appuie beaucoup sur le chant qui dans « une poésie très belle et populaire traduit un état de conscience et des sentiments en seulement quelques vers ». Choisir de mettre en valeur le chant c’est aussi faire ressortir cet aspect du flamenco qui, barrière de la langue oblige, est peu compris en France. Coté dessin, Benjamin Flao joue, quant à lui, sur tous les mécanismes de l’émotion et l’intensité fulgurante que procure le flamenco ».
Après deux jours de festival et donc de résidence, le choix du mode de restitution de leur travail lors du festival 2011, n’est pas encore vraiment décidé. « On va peut-être choisir d’insister sur le chant ou choisir la forme d’un concert expo …». Si la totalité de leur travail en résidence sera restitué l’an prochain, on peut d’ores et déjà voir chaque jour, sous la grande tente du Village du Festival (place Saint-Roch), une planche de leur travail illustrant leurs rencontres ou émotions de la veille.

Solène Méric

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