Les granulés de bois : un combustible d’avenir


Bérénice Robert
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 04/06/2011 PAR Bérénice Robert

« Ce type de chauffage a démarré il y a une vingtaine d’années aux États-Unis mais n’est arrivé en France que depuis cinq ou six ans », explique Alain Baris, président de Grasasa. Actuellement élaborés en Dordogne, à côté de Périgueux, leurs produits sont issus de la récupération de la sciure de scierie. Sciure qui est séchée puis broyée et agglomérée, pour être ensuite stockée et tamisée avant d’être livré ou ensachée. Un produit écologique, qui ne nécessite l’abattage d’aucun arbre en plus de ceux destinés à la scierie. Ecologique également, par la neutralité de son bilan carbone : le carbone brûlé lors de sa combustion est en effet récupéré par les arbres, qui en font de l’oxygène. A une condition cependant : que les arbres abattus soient remplacés par autant de nouveaux plants.

Un produit économique

Malgré son implantation récente, ce mode de chauffage innovant a réussi à faire sa place sur le marché français, puisque selon Alain Baris, « en six ans, on est passé de 40 000 à 400 000 tonnes produites et consommées au niveau national ». Des chiffres impressionnants, mais qui n’ont rien d’étonnant au vu des prix actuels des énergies fossiles. De 20 à 50% moins chers que leurs confrères, les granulés ont en effet de quoi séduire les porte-monnaies les moins remplis. Economique, cette énergie est également pratique, puisqu’elle allie notamment la performance d’un combustible à « haut pouvoir calorifique » au confort du chauffage au bois.

 Un coût d’installation trop élevé ?

Un bémol cependant : le prix de l’installation. Comme pour tous les modes de chauffages utilisant des énergies renouvelables, il reste encore assez élevé. Mais il est possible de bénéficier du crédit d’impôt « Développement Durable » et de la réduction de la TVA(qui passe de 19,6% à 5, 5%) mis en place par le gouvernement, avantages fiscaux permettant de se voir rembourser jusqu’à 50% de l’installation. Un argument supplémentaire pour convaincre les moins enthousiastes !

Bérénice Robert

Crédit photo : Bérénice Robert, Aqui!

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