Le 1er festival international du film de Pau, c’est un miracle !


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Publication PUBLIÉ LE 05/11/2010 PAR Olivier Darrioumerle

Il ne faut pas s’attendre au décorum cannois, car ce n’est pas pour les vedettes que les films ont été selectionnés. Entre trois cents et quatre cents films ont été visionnés. Emmanuel Leclercq est ravi. Il n’y a pas de film français pour une raison simple : « on a pris les meilleurs » souligne-t-il.  Une sélection exigeante à l’image du jury choisi. Un jury présidé par Claire Simon, composé de personnalités diverses, mais complémentaire et homogène. Lors de la soirée de clôture, samedi 27 novembre, le jury remettra les trois « Pyrénées », statuettes en bronze recouverte d’or sculptées par Chahab, au meilleur film, au meilleur acteur et à la meilleure actrice.  

Le festival de Pau ne sera pas la promotion d’avant-premières
Si Emmanuel Leclercq nous assure que les pressions existent, « des sollicitations sympathiques » dit-il , le directeur du Méliès tient rigoureusement à la vieille acception du festival généraliste. Une occasion unique pour le public et les distributeurs de découvrir une sélection exigeante de films inédits. Dans l’esprit du Méliès, le festival de Pau ne sera pas la promotion d’avant-premières avec des artistes utilisés comme des mascottes. « L’acteur se lève, la salle applaudit, on éteint les lumières et on lance le film ». C’est exactement le type de réactions qu’Emmanuel Leclercq cherche à éviter. «  Les artistes sont souvent réservés lorsqu’on les traite en tant que tels, ils sont intéressés, comme Marco Bellocchio qui se remet en question en permanence, par les réactions vives des jeunes » explique-t-il. Marco Bellocchio, cinéaste de la révolte et non-militant, s’adresse particulièrement à ce public. C’est la première journée réservée aux scolaires qui semblerait l’avoir convaincu de venir. Pour un début, Emmanuel Leclercq a mis la barre haute. L’année prochaine, Ken Loach ? Le directeur du Méliès dessine dans l’air un point d’interrogation.

 Olivier Darrioumerle

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