Des journées de l’économie aquitaine pour esquisser un nouveau modèle de développement économique basé sur la coopération


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 15/09/2011 PAR Nicolas César

« La crise n’est pas terminée », souligne Yves Ratel. « Nous avons mieux traversé la crise que les autres, car chez les artisans, le maître mot, c’est amour et transmission », avance Yves Petitjean. Le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat de la Région Aquitaine souhaiterait que le « système change ». Il aimerait que « les politiques cessent de penser les lois pour les 2% de grandes entreprises, mais plutôt pour les 98%, les PME, TPE…, qui aujourd’hui doivent s’adapter à des législations qui ne sont pas faites pour elles ». L’une des pistes justement pour sortir de la crise, c’est la coopération, un thème qui sera au coeur des discussions lors de ces journées de l’économie aquitaine. Et ce n’est ppas ar hasard, si dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les coopératives d’artisans fleurissent. « Il y a une prise de conscience. On voit même des garagistes acquérir des ateliers en commun », observe-t-il. « Souvent les artisans sont en déficit d’arguments face à leurs banquiers, il faudrait une personne qui s’occupe de cela à leur place. Peut-être dans 4 ou 5 ans seront-ils prêts à ce changement », lâche Yves Petitjean.

Un travail en ruche pour faire émerger des idées nouvelles
« La coopération est à l’agriculture ce qu’est la potion magique pour Obélix », enchaîne Bruno Millet, directeur adjoint de la Chambre d’agriculture d’Aquitaine. Elle concerne 9 agriculteurs sur 10 en Aquitaine. « Aujourd’hui, c’est une nécessité d’accepter la coopération. C’est pourquoi la Région a développé des clusters », ajoute Daniel Birot, directeur du développement économique et de l’emploi au Conseil régional d’Aquitaine. Pour répertorier, analyser, promouvoir toutes ces idées, les 500 décideurs travailleront en ruches dans des ateliers lors des journées de l’économie aquitaine. Selon Yves Ratel, le président de la CCI de Libourne, ce doit être aussi l’occasion de se dire les choses franchement entre politiques et entrepreneurs. « On doit oser parler de 5 ou 6 régions si l’on veut atteindre l’efficacité des Länder allemands », poursuit-il. « C’est la théorie de l’avantage comparatif de Ricardo. Toute région a intérêt à se spécialiser », conclut Jean-Yves Larraufie, chef de projet à la Direccte Aquitaine (Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi). 

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Aqui!

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles