Quelle prise en charge des personnes âgées en France ?


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Publication PUBLIÉ LE 28/10/2009 PAR Nicolas César

Ce 27 octobre, à l’athénée municipal, à Bordeaux, la salle était comble. Preuve que le sujet intéresse. Car aujourd’hui, le vieillissement de la population en France est une réalité. En un siècle, la durée de vie a doublé. Les retraités constituent désormais 1/5 de la population. Dans 50 ans, ils seront aussi nombreux que les actifs. « L’allongement de la durée de vie a constitué le plus grand progrès du XXème siècle, c’est le défi politique majeur du XXIème », lance Michèle Delaunay, députée PS de Gironde. Pour la vice-présidente de son groupe parlementaire à la politique de l’âge, « nous devons veiller à ce que vieillissement ne rime pas avec précarité ». Actuellement, 609 000 personnes perçoivent le minimum vieillesse.

« Le troisième âge ne doit pas être un poids pour la société »

« Notre société doit développer des solidarités inter-générations », avance Jean-Michel Caudron, consultant en ingénierie gérontologique et co-président de « L’alliance des générations ». Cela signifie que des étudiants pourraient faire de la colocation avec des personnes âgées, ce qui se pratique encore trop peu. D’autant plus, que le nombre de personnes subissant de lourds handicaps passera de 660 000 à 940 000 en 2025. « Il faut également que les logements soient plus accessibles pour les personnes âgées », plaide Charlotte Brun, secrétaire nationale du PS aux personnes âgées et au handicap. « Nous ne devons pas voir les personnes âgées comme un poids, mais comme une chance », insiste Michèle Delaunay. « Ils sont la clé de voute de notre société française », conclut-elle.

Nicolas César

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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