13ème édition des Face à Face de la commmunication : Show devant !


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/03/2010 PAR Isabelle Camus

Que ce soit pour réaliser une opération auprès des usagers, garnir les encarts publicitaires qui font vivre les médias (et vice et versa), utiliser Twitter ou Facebook ou faire la promo d’un produit (ou d’un humain) en le rendant irrésistible, il faut co-mmu-ni-quer !

Com interne ou com externe
C’est à Hélène Fribourg, directrice de la communication de la CUB,  qu’est revenue la première prise de parole. L’occasion pour elle de présenter la nouvelle politique de com’ de la Communauté Urbaine de Bordeaux, mise en place depuis novembre, et dont les résultats n’ont pu échapper à aucun bordelais ou autre résident de la Cub concerné : l’opération VCub. Faire appel à des graphistes comme à des écrivains, tel est le nouveau mode de fonctionnement de l’institution, d’entrée botté en touche par le co-président de Publicis Activ, Olivier Ossard. L’ancien élève de Séguéla, avait décidé d’endosser le costume d’empêcheur de tourner en rond. Ironisant sur les vélos ailés conçus par Franck Tallon et comparant un publicitaire à un collabo des marques. « Nous ne sommes pas là pour faire plaisir aux politiques, mais à la marque ».  « J’espère que vous n’avez pas payé  trop cher ». Ambiance !

Nous sommes tous des fils de pub
Autre vision, autre génération, celles de Philippe Barre, président de l’Agence Inoxia, élu meilleur entrepreneur éco-responsable 2009, élevé à la pub et incollable sur ses dérives. Attaché, sans jouer les pères la vertu, à responsabiliser dans un premier temps ses équipes en interne, puis à travailler sur la conception des messages. Les temps changent, la pression des ONG et des consommateurs augmente. « C’est le paradoxe du publicitaire, sa schizophrénie, que de vouloir conjuguer marketing et conviction, consommation et geste noble, en se rapprochant des métiers de l’info ».

De Guttenberg au Web
Ces métiers de l’info, Joël Aubert les connait bien. Depuis 43 ans il les pratique. Que ce soit comme journaliste/directeur de rédaction du journal Sud Ouest, dans leur version première, puis  désormais dans leur version numérique, avec le journal en ligne, Aqui.fr qu’il a créé en 2007. Or si l’informatique, le numérique, les réseaux sociaux changent la donne, sa ligne éditoriale reste la même : « ne pas céder au cynisme et faire partager des valeurs, notamment, auprès des  jeunes, afin de les aider dans tous les domaines de leur vie en utilisant  les moyens d’aujourd’hui ». L’équation à résoudre étant d’aller chercher l’argent là où il est pour pérénniser l’entreprise et développer un vivier de jeunes journalistes sur toLa salle Mably remplie d'une assemblée d'étudiants et de communicants réunis par l'Apacomute la région ».

Résoudre les paradoxes
Or si chacun a la vision de ses paradoxes  : impossibilité de communiquer de manière éthique sur l’alcool et les 4X4 et nécessité de multiplier les marques pour éviter la propagande, pour Olivier Ossard. Pluralisme, adaptabilité, pérénnité, exigence éditoriale, transmission pour Joël Aubert. Rester dans le respect  malgré l’absence de souci de rentabilité et ne pas considérer l’usager comme un client pour Hélène Fribourg. Intégrer la frugalité à la dynamique de progrès et à la créativité pour Philippe Barre… Bien communiquer reste tout un art. Et la publicité, qui n’a plus le vent en poupe, ne serait plus une maladie honteuse « si elle prenait le parti de rester dans l’intelligence de ce que l’on fait ». Parole de journaliste devant un parterre de communicants.

 Isabelle Camus

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