Reportage: Les primaires socialistes vues de Pau


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/09/2011 PAR Olivier Darrioumerle

Pau est une des rares villes en France à avoir conservé quasiment les mêmes bureaux de vote que pour les élections habituelles. Pas de bouleversement pour les électeurs d’octobre. Ils auront seulement à rejoindre l’un des 15 sites qui quadrillent la carte paloise. En signant une charte d’adhésion, non nominative, les électeurs donneront leurs coordonnées, s’ils le souhaitent. Une fois les bulletins dépouillés tous les fichiers seront détruits. Les résultats ne seront évidemment pas contestables assure-t-on du côté du PS : « la Commission Nationale des Comptes de Campagne et la CNIL ont certifié que la procédure respectait le droit » explique Louis de Fontenelle, secrétaire du PS à Pau. Les électeurs peuvent voter tranquillement, tout est fait pour leur éviter les inquiétudes épidermiques. « L’enjeu est d’élargir le corps électoral. Les primaires permettent au PS de s’adresser à des millions de personnes en France», explique Jérôme Marbot, qui anime la commission Riposte, en charge de porter les argumentaires du PS dans la population grâce à des cafés citoyens; balade en vélo et autres lâcher de ballons.

Des comités de soutien doucement concurrents
Martine Lignières-Cassou, qui voit d’un mauvais oeil ces primaires, appelle à la retenue et à l’union une fois celles-ci achevée. De même, Louis de Fontenelle, secrétaire du PS à Pau, réserve son choix pour l’isoloir. Du côté des élus du département on annonce timidement son choix pour ne pas réveiller les mauvais réflexes partisans au sein du même parti ! Georges Labazée, nouveau président du conseil général, et David Habib, président de la communauté des communes de Lacq, l’une des trois plus grandes de France, ont pris la tête du comité de soutien à la candidature de Martine Aubry. Celui de François Hollande réunit 13 des 26 conseillers généraux, tous béarnais car au Pays-basque, comme on a plaisir à le dire, seuls les murs sont à gauche !  À la tête du comité de soutien, Frédérique Espagnac qui fut la directrice de cabinet adjointe de François Hollande quand il était premier secrétaire du PS. Mandataire pour François Hollande sur le département en tant que membre du conseil national du PS, elle prêche toutefois pour l’unité socialiste, à l’issue du vote, cela va sans dire : «  toutes les forces de gauche peuvent se retrouver dans les primaires. Ce qui compte c’est la dynamique, le rassemblement après le vote et la victoire contre Sarkozy le 6 mai 2012. »

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Olivier Darrioumerle

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