Les apprentis-forestiers en démonstration sur le Salon


Bérénice Robert
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 04/06/2011 PAR Bérénice Robert

Avec le plus gros massif cultivé de France dans les Landes et la Gironde, la foresterie est un des secteurs économiques moteurs de la région Aquitaine. Un dynamisme qui est d’autant plus renforcé par l’intérêt croissant porté aux questions environnementales et de développement durable. En effet, « le travail en forêt a une grande valeur environnementale, explique Jean-Michel Couloumy, puisque le bois est un puits à carbone très important, renouvelable et stockable sans dépense d’énergie ». C’est un secteur qui bénéficie également d’une excellente insertion professionnelle, puisqu’il estime que plus de 90% des élèves qui choisissent cette voie trouvent un emploi à la fin de leurs études.

Un choix guidé par la tradition et l’amour de la nature

Cependant, quand on leur demande pourquoi ils ont choisi cette orientation, ce n’est pas la Loïcperspective d’emploi qui est donnée en raison par Cédric et Loïc, mais plutôt « la tradition familiale, ainsi que l’amour de la nature et du travail en plein air ». C’est cette passion et « la possibilité de ne pas travailler dans un bureau » qui les a amenés à s’inscrire dans un des deux principaux établissements forestiers de la région Aquitaine, le lycée agricole et forestier de Sabres.Ils y apprennent toutes les bases du métier, qui leur permettront par la suite de savoir conduire et gérer des chantiers forestiers. Comme le précise Jean-Michel Couloumy, « contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, c’est un métier très technique, qui nécessite des grandes qualités organisationnelles et d’autonomie », bien loin donc de la vieille image d’Epinal du « bûcheron homme des bois » qui hante pourtant l’imaginaire collectif.

Des jeunes passionnés par leur métier, certes, mais également désabusés par le système des grandes coopératives forestières, qui selon eux, ne laissent aucune place à l’initiative privée. « C’est un métier trop dévalorisé par les grandes entreprises, qui nous exploitent, confient-ils, on ne peut plus être indépendant ».

Bérénice Robert

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! SPÉCIAL > Nos derniers articles