Trois questions à Jean-Louis Gout, président de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA)


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Publication PUBLIÉ LE 22/03/2011 PAR Olivier Darrioumerle

@qui : Quels sont les points forts de l’UPPA ?

J.L.G : Il est difficile de se juger, mais L’UPPA se distingue sur plusieurs points spécifiques. L’UPPA, c’est avant tout une université pluridisciplinaire qui compte 11400 étudiants, dont 1300 étrangers, sur 5 campus ( Pau, Bayonne, Anglet, Mont-de-Marsan et Tarbes.) On a une visibilité internationale. Nous sommes bien évalués par les organismes nationaux et plusieurs de nos laboratoires de recherche sont en relation avec les grands centres français ( INRA, CNRS, INRIA.)Bien sûr, L’UPPA s’est développée en lien avec l’environnement économique, social et culturel. Le génie pétrolier était des thématiques évidentes compte tenu de la présence d’Elf, puis Total dans la région. Mais il y a aussi l’aéronautique, la mécanique avec Dassault, Turboméca, sans oublier l’agro-ressource, le maïs, et les PME-PMI. Enfin, grâce à notre proximité avec l’Espagne, nous avons développé des doubles diplômes et des co-tutelles de thèses avec les universités de Saragosse, de Navarre et du Pays-Basque. 

@qui : Cette configuration est unique en France ? L’UPPA va-t-elle faire le lien avec Bordeaux ?

J.L.G : En effet, l’UPPA est la seule université implantée dans trois départements (Pyrénées-Atlantiques, Landes et Hautes-Pyrénées) et deux régions (Aquitaine, Midi-Pyrénées). On discute de nos complémentarités avec le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur de Bordeaux (PRES) pour développer avec eux une structuration en réseau, comme une sorte de fédéralisme.

@qui : C’est une conséquence de la réforme de la loi dite « d’autonomie des universités » ?

J.L.G : Les politiques nationales ont tendance à conforter les grandes métropoles régionales. Si cette politique s’amplifie on pourrait avoir des problèmes de financement. Mais on travaille beaucoup avec les collectivités territoriales dans des domaines pas seulement techniques. Que ce soit au niveau du droit, de l’économie, de la sociologie ou dans le domaine de l’aménagement du territoire ou de l’environnement… Les collectivités territoriales nous demandent souvent des expertises liées aux thématiques des sciences sociales. 

 photo : Aqui.fr

Propos recueillis par Olivier Darrioumerle


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