Océans, une plongée dans l’odysée du monde sous marin et un appel à sauver la biodiversité


Nicolas Hulot
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/01/2010 PAR Nicolas César

Quatre ans de tournage, trois ans de préparation. « Il nous a fallu beaucoup de patience pour réaliser ces images », confie Jacques Perrin. Pour « Océans », Jacques Perrin et son compère du « Peuple migrateur », Jacques Cluzaud, ont mis en oeuvre des moyens conséquents pour nous offrir des images inédites. Le tout avec  un minimum de commentaires (9 minutes seulement), afin que l’on se laisse porter par l’émotion de ce que Jacques Perrin appelle le « théâtre de la vie ». Car, il ne faut pas l’oublier, il y a des millions d’années, la vie est née dans l’océan.

Le « théâtre de la vie »

Les scènes sont éblouissantes et nous hypnotisent, à l’image de l’attaque conjuguée des dauphins, fous du Cap et baleines sur un banc de sardines. On découvre des espèces insoupçonnées, aux formes si originales. « Vous allez voir le monde sous marin, tel qu’il était à l’origine, car nous sommes allés dans des sanctuaires, des lieux préservés », précise Jacques Perrin. Des dizaines de cameramen et de correspondants scientifiques ont été mobilisés pour aider son équipe. Des spécialistes des prises de vue sous-marines ont inventé des outils techniques pour voir la mer et ses créatures autrement. « Personne n’a jamais montré un banc de thons à pleine vitesse, la cavalerie des dauphins à 22 noeuds, au ras de l’eau », rappelle Jacques Perrin. « Nous avons tourné 480 heures d’image pour en garder 1h40 », poursuit-il. Le résultat est exceptionnel. Jacques Perrin nous montre comment des pieuvres chassent, comment des dauphins s’accouplent. Bref, la vie, la mort.

L’homme bouleverse l’équilibre de la vie

Et, après ce spectacle, il pointe du doigt les ravages que l’homme cause dans le monde sous marin. Nous voyons des otaries se baigner au plus près d’usines polluantes et dans un tas d’immondices balancés par des humains, qui ont confondu la mer avec une poubelle. On se sent aussi révolté de voir après toutes ces belles images du monde sous marin, des pêcheurs tuer des requins simplement pour récupérer leurs ailerons… « Dans l’Antarctique, l’homme n’est pas encore venu perturber les animaux. Mais bientôt, avec la fonte des glaciers, ces voies seront ouvertes à la commercialisation, aux bateaux, que deviendront ces animaux ? », s’interroge Jacques Perrin. Mais, « il n’est pas encore trop tard, nous pouvons changer tout cela pour ne pas vivre dans un monde superficiel, où nous enfermerions des espèces dans les aquariums », conclut Jacques Perrin. Notre destin est entre nos mains.

Nicolas César

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