Croissance économique et respect de l’environnement : l’un n’empêche pas l’autre selon les entreprises d’Aquitaine


DR
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/07/2010 PAR Solène MÉRIC

L’enquête de la CRCI, à laquelle se sont prêtées 897 entreprises, se composait de quatre questions sur le thème de la croissance économique et du respect de l’environnement. A la question de savoir si croissance économique et respect de l’environnement sont compatibles, 71% des chefs d’entreprise ont répondu par l’affirmative. Un résultat assez impressionnant, qui confirme que les chefs d’entreprise, même en période de crise, ont pris conscience des conditions d’un développement durable. Le secteur le plus convaincu de cette adéquation entre croissance économique et respect de l’environnement est celui de l’industrie avec 81% de réponses positives. Le pourcentage tombe à 69 % pour les secteurs des services et du commerce et 68 % pour le BTP.

Les 3/4 des entreprises aquitaines agissent pour le respect de l’environnement
Concernant la mise en place effective d’actions respectueuses de l’environnement, le chiffre est plus important encore puisque 76% des chefs d’entreprise, tout secteur confondu, ont déclaré mettre en place ce type d’action dans le cadre de leur activité. Pour le BTP et l’industrie, ce sont 83 % des entreprises, soit 4 entreprises sur 5, qui se sont résolues à intégrer de telles actions dans leurs objectifs de croissance. Cela dit, la part de réponses positives dans ces secteurs tient à la nature même de leurs activités, particulièrement visées par la réglementation environnementale. Pour autant, dans le commerce et les services, les trois quart des chefs d’entreprise déclarent également mettre en place des actions en faveur de l’environnement.

La conviction avant la règlementation
Sur les raisons qui poussent les chefs d’entreprise à agir dans le sens du respect de l’environnement, 73 % d’entre eux ont indiqué le faire par conviction. Preuve, là encore, que le souci citoyen du développement durable fait aussi son chemin dans les entreprises. La deuxième raison, évoquée par 43% des chefs d’entreprises, répond à l’obligation posée par la réglementation. Enfin, 35% ont un objectif de valorisation de l’image de leur entreprise. Si ces proportions se vérifient dans les secteurs des services et du commerce, les tendances diffèrent un peu pour le BTP (73 % agissent par conviction, 50% par obligations réglementaires), et divergent plus franchement concernant l’industrie. Dans ce dernier secteur, les chefs d’entreprise agissent davantage par respect de la réglementation (pour 65% d’entre eux), plutôt que par conviction (64%).
Pour le quart des entreprises d’Aquitaine qui ont choisi de ne pas jouer le jeu du développement durable, 51% d’entre elles considèrent simplement, qu’en cette période de crise, ce type d’action n’est pas une priorité et 23% pointent un manque de moyens humains ou financiers pour pouvoir le faire. Deux raisons qui s’expliquent au regard du profil de ces entreprises : les trois quarts sont des très petites entreprises, TPE.

Solène Méric

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle !
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles