Bordeaux: la Plateforme d’Innovation Numérique et Sociale de la Rive Droite prend forme


Mairie de Bordeaux
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/02/2011 PAR Solène MÉRIC

S’il faut le rappeler, le Grand Projet des Villes (GPV) de la Rive Droite, loin de n’être « qu’un » renouvellement urbain de grande ampleur, porte aussi l’ambition plus large « de la réappropriation du territoire par ses acteurs et ses habitants ». Une réappropriation dont le numérique est un des outils principaux, via le projet expérimental « Co-construire la rive droite [numérique] ». Sans retracer ici la genèse de celui-ci, (voir aqui ! et aqui ! ) l’idée globale, lancée en janvier 2009 était de faire émerger un dispositif numérique (une « plateforme ») facilitant la conception, la production, l’échange et la diffusion de contenus, initiatives et services au niveau hyper local du territoire du GPV. Après avoir organisé et animé pendant un an des ateliers thématiques, durant lesquels habitants et acteurs du territoire ont échangé, débattu, et initié diverses idées de projets et d’usages innovants, la FING a désormais pour mission de construire la future plateforme numérique, dont la version bêta devrait être mise en œuvre fin 2011-début 2012.

« Wiki territorial », « datastore »…
Selon Thierry Marcou, la philosophie de cette plateforme « n’est pas tant de faire, que d’aider à faire ». Son objectif principal sera donc de « favoriser l’innovation décentralisée, qu’elle soit publique, entrepreneuriale, associative et citoyenne ». Dans ce but, et en accord avec les idées nées des ateliers, un certain nombre d’applications sont d’ores et déjà envisagées par les cerveaux féconds de l’équipe la FING, donnant ainsi un peu de matière concrète à un projet jusque là très abstrait.
Première de ces applications, un « wiki territorial ». Pour les non spécialistes, il sera une sorte de « Wikipédia » taillé XXS pour le territoire du GPV. En d’autres termes, une encyclopédie du territoire à laquelle chacun pourra contribuer. Si la proposition est enthousiasmante, elle suppose tout de même un accompagnement des habitants souhaitant y collaborer, à la fois sur la prise en main de l’outil, mais aussi sur l’écriture sur le web…pas si facile qu’il y paraît, surtout si l’on tient à la qualité de l’ensemble. Autre outil développé sur la future plateforme numérique : un « datastore », autrement dit un espace où l’on pourra trouver à la fois les données libérées par les acteurs publics du territoire, mais aussi les services créés à partir de ces données libérées.

et « moteur de recherche hyperlocal »…
Troisième outil, de plus en plus en vogue sur nos pages web : un espace cartographique où les utilisateurs de la plateforme pourront visualiser, sur une carte, un certain nombre d’informations locales. Autre application envisagée, un espace de « propositions citoyennes », où chacun pourra déposer sa petite annonce, où proposer un échange de matériel ou de service. La plateforme verra aussi intégrer dans ces fonctionnalités un « moteur de recherche hyperlocal », sorte de Google se cantonnant ici à indexer les sites web ayant un lien avec le GPV. Enfin, très demandé par les participants aux ateliers, un « agenda collectif » dans lequel chacun pourrait placer son événement, pour rendre visible l’ensemble des initiatives, petites ou grandes, créées sur le territoire.

Solène Méric

Plus d’infos: http://rivedroitenumerique.org/


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