La Safer active sur un marché dynamique en Dordogne
Un Atlas pour raconter la diversité méconnue des paysages des Landes
Le dérèglement climatique pèse sur la santé au travail
L'Actualité du Roman : Rien pour elle
Le régime de Vichy expose sa propagande à Limoges
RFF n’a pu convaincre l’auditoire et pour cause ! Les opposants connaissent parfaitement les conclusions des différents rapports qui reprennent leur argumentation.
Ainsi celui de la Cour des comptes qui écrit : « Les arguments les plus couramment utilisés pour la promotion de la grande vitesse ferroviaire se réfèrent à une mobilité accrue, un avantage environnemental par rapport aux autres modes de transport, une incidence positive sur l’activité économique et le développement régional. La Cour a examiné la portée et la pertinence de ces motivations qui se révèlent souvent contestables, sinon inexactes. »
Comment croire RFF qui assure de nombreux arrêts à Dax et Mont de Marsan et que la LGV irrigue les territoires lorsque la Cour constate comme nous : « Pour rester cohérents en termes de gain de temps autorisé par la grande vitesse, les arrêts intermédiaires devraient ainsi être aussi peu nombreux que possible sur les LGV, sauf exception justifiée par un large bassin de population » et que « Une politique de transport reposant sur un rôle presque exclusif de la grande vitesse ferroviaire accentue plutôt les inégalités des territoires qu’elle ne les atténue » ?
Comment être convaincu par RFF qui assure le projet rentable lorsque l’autorité environnementale conclut qu’une Valeur Actualisée Nette (VAN) annoncée à 400M€ « traduit une rentabilité tout juste atteinte, pour un programme de 13 milliards » et que le Commissariat Général à l’Investissement émet des réserves sur le caractère prioritaire du projet au vu de sa faible VAN par euro investi ?
Comment être convaincu par RFF alors que La commission Mobilité 21 constate que le coût des LGV « excède largement le budget que la nation peut consacrer à ses infrastructures de transport » ? Comment être convaincu par RFF alors que cette même commission note comme les opposants « qu’une modernisation de l’existant permet souvent d’atteindre une performance quasi équivalente à celle d’une infrastructure nouvelle, pour un coût et une empreinte écologique bien inférieurs. » ?
Cette « réunion débat » s’est résumée à un face à face entre des opposants déterminés connaissant parfaitement le dossier et un RFF hésitant, approximatif, maniant comme à l’accoutumée des contre-vérités et tentant sans trop y croire de « vendre » son projet. Mais où étaient donc les décideurs, les politiques : absents ou dans la salle peu enclins à se manifester ? Dans tous les cas ils font preuve de bien peu de courage, toujours prompts à pérorer dans les médias, ils esquivent depuis des années le débat sur ce sujet brûlant. Où étaient les présidents de la Région, celui du conseil général des Landes ou leurs représentants, où étaient les maires des villes impactées ? Seule Geneviève Darrieussecq était présente pour tenir un discours incompréhensible et conclure qu’elle voulait des TER rapides…
Pourquoi le représentant du préfet de Région s’est-il tu pendant toute la soirée sauf pour intervenir sur un point de détail ? Triste image que donne le monde politique. Ce n’est pas ainsi qu’il regagnera la confiance des citoyens. Les convictions se défendent même dans l’adversité. La démocratie ne ressort pas grandie de cette soirée !
Toutes les réactions sont soumises à validation de la rédaction d'Aqui avant leur
publication sur le site. Conformément à l'article 10 du décret du 29 octobre 2009,
les internautes peuvent signaler tout contenu illicite à la
rédaction d'aqui.fr qui s'engage à mettre en oeuvre les moyens nécessaires
à la suppression des dits contenus.
* champs obligatoires
Economie |
26/06/2017
Après le succès de la LGV Paris - Lyon, certains élus locaux ont rêvé de bénéficier d’une desserte TGV, devenue pour eux, marqueur de modernité. C’est désormais chose faite pour Bordeaux.
Société |
16/06/2015
L’enquête publique sur le GPSO Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax s’est achevée, le rideau est tombé. Le verdict aussi. C’est un cinglant avis défavorable. Cinglant mais aussi exceptionnel.
Société |
01/04/2015
Ce lundi 30 mars dans la journée, le rapport de la Commission d'enquête publique sur la création de lignes grande vitesse entre Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse a été rendu publique. Verdict: avis défavorable à la Déclaration d'Utilité Publique du projet. Un avis, certes non contraignant, mais qui vient fortement alourdir le suspense quant à la réalisation du projet pour ses promoteurs, et porte pour le camp des "antis" la couleur de la victoire sur une bataille importante de leur longue guerre d'opposition. Autant dire que les réactions suite à ce rapport sont nombreuses, et affirment, pour chaque côté, derrière la satisfaction ou les regrets, que «la mobilisation continue».
Politique |
10/09/2012
Bordeaux et Toulouse, Aquitaine et Midi-Pyrénées, ont fait cause commune pour que la LGV Sud Europe Atlantique les desservent. Pour Bordeaux l'horizon se précise d'une arrivée depuis Paris et Tours en 2017. Mais après? Que pense-t-on au sein des régions de gauche et du nouveau pouvoir de la réalisation de Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne? Aqui.fr et Carré d'info les deux sites régionaux amis ont posé la question aux deux présidents d'Aquitaine Alain Rousset et de Midi-Pyrénées Martin Malvy. Alain Rousset évoque "le moi profond" du président Hollande et de possibles financements européens.