Landiras épicentre des opposants à la LGV


JL H
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 06/06/2016 PAR JLH

Les opposants se font déjà entendre depuis plusieurs années, dès les premières réunions d’information diligentées par les protagonistes du projet, puis lors de l’enquête publique, et maintenant encore plus, depuis que le résultat de cette même enquête a été désavoué par l’Etat. On peut se poser la question de l’utilité de l’enquête. L’avis de cette dernière était négatif, mais il n’est que consultatif. Il représente néanmoins la position locale, et les décideurs passent outre, n’en tiennent pas compte. Hervé Gillé, conseiller départemental du canton des Landes des Graves exprime en ces termes le désarroi et la colère des citoyens : « C’est un déni démocratique et de tels comportements contribuent à éloigner le citoyen du politique, et dans le contexte actuel c’est extrêmement préoccupant ». Ainsi cette zone boisée, où feuillus, arbustes et plantes diverses croissent de belle manière, doit subir le joug de la LGV, et être sacrifiée sur l’autel de la grande vitesse. Qu’en penserait Paul Virilio, lui qui a longuement écrit sur la technologie et la vitesse qui s’unissant forme une dromosphère. Y en aura-t-il une à Landiras, sur un lieu au nom si évocateur « Bel-Air », ou sur le tracé impactant les communes traversées, ou sur le Ciron aux eaux si fraiches qui donnent les brumes propices au botrytis ? C’est loin d’être gagné.

Landiras épicentre des opposants à la LGV

Casse tête en perspective pour les potentielles expropriationsLes opposants au projet, coûteux et dévastateur, ont repris une idée qui a déjà fait ses preuves. Ainsi plusieurs personnes ont acheté des parcelles de terrain sur le tracé, parcelles judicieusement choisies, sur deux zones. On arrive donc à une indivision de 1796m², de 140 parcelles avec 140 propriétaires ! Quel casse tête en perspective pour les potentielles expropriations. La future LGV, se trace sur terrain sensible, avec une hostilité grandissante, mais non bornée. Un argument dit aussi qu’il faut renforcer les dessertes, améliorer les voies existantes. L’opposition n’est pas sur le train, mais bien sur la LGV, qui passant en site propre, détruit, nature et paysage, écosystèmes, mais aussi finances.
Alors sagesse où es-tu ?

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