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C’est un concert de protestations des riverains de la LGV contre les nuisances sonores. Une seule voix ne se fait pas entendre, celle du président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, l’un des décideurs.
Pourtant dans une Tribune Libre parue le 02/12/2009 (http://www.renaudlagrave.fr/article-tribune-libre-d-alain-rousset-sur-la-lgv-40424618/) notre édile déclarait :
« Face aux inquiétudes soulevées, la concertation est indispensable. La Région y veillera et participera au fonds de solidarité territoriale destiné à compenser les nuisances environnementales, sonores, paysagères au-delà des obligations de RFF en la matière. Il s’agit de prendre nos responsabilités, en ayant à l’esprit que nous décidons aujourd’hui la mobilité aquitaine et européenne du XXIe siècle. »
Quand le Président de Région, l’un des co-responsables de cet état de fait, prendra-t-il ses responsabilités ?
L’interview que vous avez réalisée auprès de Liséa dresse un portrait idyllique de la situation. Seulement 80 réclamations reçues mais interrogez les communes, les associations et vous pouvez multiplier par 10 ce chiffre au vu du nombre de communes traversées entre Tours et Bordeaux et du sondage que nous avons effectué. Liséa annonce une campagne de mesures mais oublie de vous dire combien : 100 sur tout le trajet soit moins de 2 par commune. Ce sera aux communes de choisir. Très habile ainsi Liséa pourra se dédouaner auprès de la population… "ce n’est pas nous qui avons choisi….adressez-vous à votre Maire !" Il a fort à parier que les relevés confirmeront à quelques 1/10 de décibel ce que Réseau Ferré de France avait prévu en 2008 (étude qui a servi à Liséa d’établir les caractéristiques et lieu des protections). Certes Liséa DOIT respecter la loi sur le bruit mais qu’est ce qui lui empêche de faire mieux ? Rien mais Liséa ne veut pas. Les habitants se plaignent du bruit car on leur a dit que la limite de 60 décibels était équivalent au bruit d’un sèche linge (réponse donnée à une question lors d’une réunion publique) mais c’est comparer ce qui est incomparable : cette limite est une moyenne sur 16 heures de prise de son. Liséa oublie de bien l’expliquer et surtout "oublie" de dire qu’il faut ajouter de l’ordre de 27 décibels pour avoir le bruit réel. Soit le bruit d’une tondeuse et ceci 140 fois par jour (nombre de rames prévues en 2035). Qui peut vivre sous une telle menace ? Personne mais Liséa n’en a cure …. « Ce n’est pas de notre faute c’est la Loi « me suis-je vu rétorqué un jour, « adressez-vous à l’Etat ». Eh bien chiche … Messieurs les députés êtes-vous prêt a soutenir une telle démarche, à réviser la Loi ? Il y va de la santé publique. Patrick Lantrès Président du Comité TGV Réaction Citoyenne. Tél 0681136791
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Economie |
26/06/2017
Après le succès de la LGV Paris - Lyon, certains élus locaux ont rêvé de bénéficier d’une desserte TGV, devenue pour eux, marqueur de modernité. C’est désormais chose faite pour Bordeaux.
Société |
16/06/2015
L’enquête publique sur le GPSO Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax s’est achevée, le rideau est tombé. Le verdict aussi. C’est un cinglant avis défavorable. Cinglant mais aussi exceptionnel.
Société |
01/04/2015
Ce lundi 30 mars dans la journée, le rapport de la Commission d'enquête publique sur la création de lignes grande vitesse entre Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse a été rendu publique. Verdict: avis défavorable à la Déclaration d'Utilité Publique du projet. Un avis, certes non contraignant, mais qui vient fortement alourdir le suspense quant à la réalisation du projet pour ses promoteurs, et porte pour le camp des "antis" la couleur de la victoire sur une bataille importante de leur longue guerre d'opposition. Autant dire que les réactions suite à ce rapport sont nombreuses, et affirment, pour chaque côté, derrière la satisfaction ou les regrets, que «la mobilisation continue».
Politique |
10/09/2012
Bordeaux et Toulouse, Aquitaine et Midi-Pyrénées, ont fait cause commune pour que la LGV Sud Europe Atlantique les desservent. Pour Bordeaux l'horizon se précise d'une arrivée depuis Paris et Tours en 2017. Mais après? Que pense-t-on au sein des régions de gauche et du nouveau pouvoir de la réalisation de Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne? Aqui.fr et Carré d'info les deux sites régionaux amis ont posé la question aux deux présidents d'Aquitaine Alain Rousset et de Midi-Pyrénées Martin Malvy. Alain Rousset évoque "le moi profond" du président Hollande et de possibles financements européens.