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04/09/2011 |
« Concertation sur le suivi du trafic » et « concertation sur le tracé » tels étaient les messages que Patrick Stéfanini, Préfet de région est venu faire passer aux élus du Pays basque ce vendredi 2 septembre à Bayonne. Deux messages clairement hiérarchisés, dans le discours au moins : « la décision de construire une ligne nouvelle sera subordonnée au constat que la ligne existante approche de la saturation » a-t-il insisté à plusieurs reprises.
Un observatoire des trafics transfrontaliers
Dans les faits, et pour mesurer au mieux le trafic sur la ligne existante, et son éventuelle saturation, d'ores et déjà promise par le Conseil du développement durable autour de 2030-2035, le Préfet a annoncé la création d'un observatoire des trafics et des évolutions économiques transfrontaliers. Cet organisme, dont l'idée a été soufflée au Préfet par le Ministère de Nathalie Kosciusko-Morizet au cours de l'été, « fera une large place aux élus » assure-t-il. L'observatoire « permettra à l'Etat et aux élus de faire un constat partagé de l'évolution du trafic sur la ligne existante et de « parvenir, autant que possible, à des conclusions communes afin de voir si les hypothèses de saturation du Conseil du développement durable se réalisent ».
35,6 km de ligne dont 13,5 km en sous-terrain
Pour autant, selon le Préfet de Région « ce serait une grande irresponsabilité que d'attendre la saturation sans se préoccuper d'une alternative ». Comprendre ici que la création de cet observatoire, n'a donc pour l'instant aucune incidence sur la poursuite des études concernant la définition du tracé. C'est donc bien dans cette optique qu'a été présenté aux élus puis à la presse l'hypothèse de tracé entre Bayonne et l'Espagne. « Une hypothèse qui comprend des variantes ouvertes à la concertation » précise-t-il. D'autres réunions de concertation sont donc, d'ores et déjà, en projet avant le début de l'année 2012, date limite de présentation du projet LGV Bordeaux Espagne au comité de pilotage. La concertation sur le tracé se composera donc de trois réunions consacrées chacune à une partie du tracé, d'au moins une autre réunion de concertation d'ensemble, ainsi que de rencontres bilatérales entre préfecture et communes ou communautés de communes qui en feront la demande.
Quant au tracé en lui-même, Christian Maudet, précise que « toutes les recommandations de Marilyne Mau ont été suivies ». Conformément à ces recommandations, une grande partie de la ligne (13.5 km sur 35.6 km) sera construite en sous-terrain par le biais de la réalisation de 14 tunnels et tranchées couvertes. Pour préserver autant que faire se peut les zones humides, le tracé compte également la création de 16 viaducs ferroviaires, soit une longueur cumulée de 8.3 km. Un nombre d'ouvrages particulièrement important qui explique que si elle venait à se faire cette ligne aurait un coût de 50 à 55 millions d'euros le kilomètre, soit quatre fois plus cher que sur le tronçon landais...
Photo: Aqui!
Solène Méric
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