Le trafic ferroviaire ralentit en Aquitaine mais la SNCF et RFF accélèrent leurs investissements


Armelle Hervieu Aquipresse
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/01/2014 PAR Armelle Hervieu

 La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et Réseau ferré de France (RFF) n’ont jamais autant investi en Aquitaine qu’ils vont le faire en 2014. C’est ce que les dirigeants de ces deux établissements publics sont venus expliquer jeudi 16 janvier aux médias aquitains dans les locaux du club de la presse de Bordeaux. Les chantiers vont être, en effet, très nombreux cette année. Alain Autruffe, nouveau directeur régional de RFF détaille : « Si l’on cumule les 250 millions budgétés pour l’entretien et la rénovation du réseau, les 100 millions d’euros qui vont être dépensés pour les travaux liés à la Ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA) et les 15 à 20 autres millions prévus pour réaménager la gare de Bordeaux, on voit bien que Réseau ferré de France n’a jamais autant investi en Aquitaine que ce qui va se faire en 2014 ». 

 Le constat est le même du côté de la SNCF qui gère, non pas le réseau, mais les trains en France. Olivier Devaux, responsable de la direction régionale Aquitaine Poitou-Charentes de la SNCF fait le point sur les investissements à venir :



Malgré toutes ces sommes investies pour, à la fois rénover le réseau et augmenter la fréquence et la rapidité des trains, le trafic ferroviaire s’est tassé en 2013 en Aquitaine (même si c’est un peu moins que dans le reste de la France). Ce sont sutout les TGV qui ont souffert d’un manque de fréquentation mais les TER aussi ont marqué le pas (- 0,9 % en Aquitaine contre – 1,1 % pour l’ensemble de la France). Un phénomène en partie dû aux liaisons TER-TGV. Mais ceci n’est pas la seule cause. Olivier Devaux, responsable régional à la SNCF, avance quelques explications :

 

Pour booster la fréquentation des trains en Aquitaine, et au delà, Olivier Devaux argue que la SNCF va baisser, dans les années à venir, ses prix sur les lignes TGV. Mais qu’en sera t-il sur la ligne LGV SEA en construction ? En effet, en octobre dernier, Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, envisageait de faire contribuer les futurs usagers de la ligne à grande vitesse Paris Bordeaux puis Paris Toulouse et Paris Dax aux coûts de construction. Le dirigeant régional de la SNCF Olivier Devaux n’évoque pas ce point. Il insiste par contre sur le fait que, pour redonner aux Aquitains le goût du train, l’entreprise publique va améliorer ses services et proposer notamment, d’ici peu, un service porte à porte depuis la gare de Bordeaux.




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