Paysages: de la Culture à foison!


Michel de Broin
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/04/2017 PAR Matthias Hardoy

 « Une programmation qui donne un peu le vertige!» Voilà comment Alain Juppé, maire de Bordeaux décrit Paysages, saison culturelle qui aura lieu du 25 juin au 25 octobre à l’occasion de l’arrivée de la Ligne Grande Vitesse (qui permettra rappelons le, de faire le trajet Paris- Bordeaux en à peine 2h04!) Il pourrait être facile de se perdre dans la centaine de projets en tout genre, qui se dérouleront à Bordeaux, mais aussi à Angoulême et Pau. Cette saison culturelle est pourtant structurée en 3 grandes parties: les points de vue qui sont des cartes blanches données par la ville de Bordeaux, à de grands artistes de renommée internationale, les séquences qui regroupent divers expositions et festivals, et enfin les panoramas qui sont le fruit d’un appel à projet aux diverses associations et compagnies artistiques de la métropole.

Danses, Expositions, Musique et compagnie…

 Impossible d’être exhaustif tant la programmation est riche. Du coté des points de vue, on peux citer par exemple la carte blanche au plasticien Anthony Gormley qui occupera la ville avec ses sculptures noires anthropomorphiques ou encore les projets chorégraphiques de Mathilde Monnier ( les 29 et 30 juin) ou du collectif Get Up Village (un week-end par mois de juillet à octobre). L’une proposera des performances entre tango et samba, tandis que les autres iront au contact du public, avec un spectacle itinérant de danses urbaines.
Les séquences seront quant à elles extrêmement variées. De l’archéologie au Musée Aquitaine avec l’exposition
l’Archéologie à grande vitesse  (à partir du 26 juin), du skate à Arc en Rêve ( dés le 27 juin ) avec l’exposition Landskating Anywhere qui auscultera la mythologie de ce sport naît dans la ville. Effusions de couleurs au Musée des arts décoratifs et du design avec une exposition nommée Oh couleurs!  qui interrogera dés le 28 juin l’utilisation de la couleur par les designers. Impossible de prédire l’avenir, mais on peux tout de même parier que Tropicales,le festival cinéma proposé par So Film devrait attirer de nombreux amoureux du 7 éme art. La revue de « toutes les cinéphilies» n’a pas encore dévoilé la programmation de son événement bordelais, mais on devrait retrouver son esprit « décontracté » et volontiers espiègle dans les cinés-concerts, les séances en plein air, barbecues et autres « rencontres improbables » qu’elle nous promet du 6 au 9 juillet à la Caserne Niel, aux chantiers de la Garonne et au Cinéma Utopia. Le Darwin Océan Climax rempile lui à la fin de l’été du 8 au 10 septembre. Son subtil assemblage de musique, de street art et d’écologie a visiblement rencontré son public.

Moments de Fête pour célébrer la LGV

L‘humeur sera lumineuse et festive. Le 21 octobre, la compagnie pyrotechnique Carabosse enflammera les bassins à Flots en plein automne. Michel de Broin installera lui une boule à facette géante prés de la Gare-Saint Jean pour fêter avec poésie et fantaisie la toute nouvelle LGV au début de l’été. Son œuvre éclairera le grand concert inaugural du musicien électro Wax Taylor le 1 juillet au soir. Alain Juppé voit dans Paysages, le moyen de démontrer que la LGV peut être non seulement «formidable levier de développement économique mais aussi culturel» en rapprochant de nombreux artistes de la métropole bordelaise. Cette saison culturelle à coûté 6 millions d’euros et à été subventionnée par des mécènes. Les deux plus grands sont la SNCF et LISEA, la société concessionnaire de cette nouvelle LGV célébrée avec tant de faste!

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