« Découvrir et s’amuser » en impro


Pierre Esquer
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/07/2016 PAR Pierre Esquer

Pendant l’été, chaque mardi et mercredi, de 20h à 22h30, la Fédération Bordelaise d’Improvisation (FBI, à prononcer à l’américaine) propose des ateliers, ouverts à tous. Débutants, initiés ou improvisateurs confirmés peuvent découvrir ou redécouvrir les joies de l’improvisation théâtrale, au cours de différents exercices.
Mercredi 13 juillet, ils étaient quatorze à suivre les instructions de Christophe. Chef d’atelier du soir, il est membre de la Cigüe, une des dix ligues d’improvisation que compte la FBI et qui offre sa salle d’entrainement aux « ateliers d’été ». Pour lui, « accepter et s’adapter » sont les maîtres-mots de l’impro, discipline née dans les années 1970 au Québec. Sorte de théâtre sans texte écrit à l’avance, dans lequel les comédiens improvisent une histoire autour d’un thème qu’ils découvrent.
L’objectif du soir est de « les mettre en confiance », leur donner « les petits ingrédients qui permettent de capter le truc », avoue Quentin, nouveau dans la région, qui a entendu parler de l’improvisation au travail. Pour une première, il est ravi, tous les exercices lui ont plu.

Apprendre à écouter l’autre 

Dynamisme, concentration et créativité servent de fil rouge à la séance. De l’échauffement jusqu’aux petits matchs d’impro qui concluent l’atelier. On apprend à construire une histoire à plusieurs, grâce aux conseils avisés de Christophe, et sous l’impulsion des plus expérimentés du groupe. Un Père Noël fumeur, un magicien raté ou des Mama siciliennes entrent en scène, au fil des thèmes et des impros. L’imagination des participants est mise à rude épreuve, dans une ambiance joyeuse et ludique.
Le sens du collectif est primordial. Il faut faire avancer l’histoire ensemble, en s’appuyant sur ses partenaires. « Cette bienveillance avec l’autre, cette solidarité », ont séduit Sophie, novice en la matière.
« L’écoute des autres, trouver des idées… tout est difficile », concède Laurianne qui a eu envie d’essayer, après être allée voir plusieurs spectacles. « C’est un moment de détente qui donne envie de revenir ». Comme elle, la plupart des débutants sont convaincus, et souhaitent renouveler l’expérience, dans les semaines qui viennent. L’envie de progresser dans cet échange permanent avec l’autre.
Chaque atelier est unique, puisque des « coachs » venant de différentes ligues se succèdent tout l’été. « C’est l’occasion de voir plusieurs visions de l’impro », encourage Christophe satisfait de la séance.
Certains voient même plus loin, et pensent intégrer une ligue bordelaise à la rentrée. « Pour travailler ma spontanéité et rencontrer des gens », précise Quentin. Du sang neuf pour la scène d’improvisation bordelaise, riche et en pleine expansion.
Avis aux amateurs.

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