Bègles : respect de l’environnement et développement économique pour 2018


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 22/01/2018 PAR Emmanuelle Diaz

Un an jour pour jour, -ou presque- après que Noël Mamère ait annoncé qu’il quittait toutes ses fonctions électives, Clément Rossignol Puech, nouveau Maire de Bègles et ancien conseiller municipal EELV élu le 29 juin dernier, a présenté ses vœux, en tant que premier magistrat de la commune, à la population bèglaise. Des vœux débutés en forme d’hommage à son prédécesseur, notamment au travers de ses efforts pour redynamiser la ville et l’inscrire pleinement dans l’agglomération bordelaise, en favorisant l’emploi et le logement sur le territoire de la commune. « Après les années 80 marquées par la crise économique et la désindustrialisation, la ville ouvrière qu’était Bègles a retrouvé en 2018, 27500 habitants, soit autant qu’il y a cinquante ans ! », se félicite l’élu. Un point qu’il souhaite nuancer pour l’avenir compte tenu du désengagement financier de l’état ( « de 2010 à 2020, la commune aura perdu 17M€, soit l’équivalent de trois groupes scolaires, alors, on se recentre sur des priorités -citoyenneté active, petite enfance, éducation, inclusion sociale-, on fait des économies»). Des objectifs annoncés par la ville il y a un an, dans le pacte citoyen. Ce qui n’empêche pas la Gironde, victime de son attractivité, de s’enrichir de 20 000 habitants par an. Un marché pour lequel Bordeaux et sa périphérie sont en première ligne. Et une préoccupation pour laquelle le maire de Bègles a prévu la production de 320 logements par an (« un projet initié dans le respect de l’identité des différents quartiers bèglais »), avec, en priorité, la continuité des projets Euratlantique, Terre Sud et la fin de la ZAC des Sècheries. Des projets d’urbanisme qui prévoient le passage en R+1, soit un étage pour 70% du territoire béglais.

Autre objectif majeur de la municipalité pour 2018 : les questions d’insécurité et de petite délinquance. Un problème davantage généré par un « sentiment qui monte » (« selon la police, il n’y a pas plus de faits d’insécurité et de délinquance à Bègles, qu’ailleurs »), et « peut-être alimenté par les difficultés croissantes de stationnement ». Un problème que la nouvelle municipalité attribue aux voitures ventouses arrivées au cours des derniers mois, après le passage au stationnement payant de nombreuses communes environnantes et qu’elle entend régler en sautant le pas, elle aussi, « sans pénaliser les bèglais au niveau du porte monnaie ». Toujours côté voirie, Bègles s’est portée candidate comme commune pilote, pour avoir une police de sécurité du quotidien. En attente de la réponse du ministère, la nouvelle municipalité ne souhaite, pas plus que l’ancienne, avoir une police municipale. Des décisions prises tout en notant l’importance de la proximité et du dialogue, notamment au travers d’instances telles que les comités de quartiers, le monde associatif et l’assemblée citoyenne béglaise, « acteurs privilégiés de la démocratie locale ». Des réunions publiques de quartier pour débattre des enjeux pour la ville sont également prévues.

Une ville en plein essor

Côté bilan, l’année 2017 a vu, pour Bègles, l’ouverture de l’espace éducatif Jean Zay. Un groupe comprenant une maternelle et un centre de loisirs petite enfance, certifiés Haute qualité environnementale. Toujours dans le domaine de l’éducation, cinq nouvelles classes ont été ouvertes (« une première dans l’histoire de Bègles »). Une concertation enseignants/parents d’élèves sur la réforme des rythmes scolaires est également prévue. Une décision devant être prise d’ici un à deux mois. Forte de sa tradition écologiste, la ville a vu, en 2017, la Maison du Vélo, « Cycles et manivelles » être labellisée par la Métropole. Également, plus de bio, de circuits courts ou de menus sans viande sont prévus pour la cuisine centrale de la ville. En parallèle, les efforts sur la biodiversité qui se sont révélés payants avec l’obtention de trois prix (trois libellules, trois fleurs et la victoire du paysage 2017), seront maintenus.

En ce qui concerne l’emploi, le développement du Parc Newton (ingénierie environnementale autour de la société Valorem) va se poursuivre ; la Cité Numérique, véritable totem de l’économie numérique de la Région, devant ouvrir, pour sa part ses portes, en 2018. l’ensemble représentant 2500 à 3000 emplois sur Bègles. Toujours en lien direct avec la population, le Prix de la gazette GMF a été attribué en 2017 à la ville, pour sa carte numérique des assistantes maternelles. Parallèlement, le contrat de projet du centre social et culturel L’Estey, va être revalorisé. 2017 a aussi marqué le début des travaux de la Résidence seniors sur le site du forum ; quant au Musée de la Création Franche, il a été reconnu d’intérêt métropolitain. Enfin, la fête de la morue, devenue, aujourd’hui, une véritable institution, verra son édition 2018 placée sous le signe de la belle époque. Le port de costumes d’époque est fortement encouragé.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle !
À lire ! MÉTROPOLE > Nos derniers articles