Carbon Blanc : Alain Turby a peur pour l’Europe


Yoan Denéchau
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/01/2019 PAR Yoan DENECHAU

« La colère de nos concitoyens gronde ». Comme plusieurs de ses homologues, Alain Turby ne peut rester insensible à la période de trouble social que traverse la France. Le maire de Carbon Blanc estime que dès le départ, « le Président de la République et le Premier Ministre n’ont pas correctement réagi à l’amorce de cette situation. Si une réponse adaptée avait été énoncée dès le 17 novembre, nous n’en serions pas là ».

Sur une note plus légère, Alain Turby a évoqué l’aboutissement de plusieurs projets dédiés au mieux vivre dans sa commune, avec notamment l’arrivée d’un verger municipal dès 2019, souhaitée par le Conseil Municipal des Jeunes. L’implantation de deux nouvelles écoles sur le territoire a été actée : elles seront construites à l’entrée de la plaine du Faisan, derrière le parc Beauval, « sans empiéter sur un centimètre carré de l’espace naturel préservé », précise Alain Turby. Pour ce qui est de la pratique sportive, importante à Carbon Blanc, un gymnase et une salle multi-activités verront le jour en 2020 au complexe Gaston Lacoste, dont le délabrement ne garantit plus la sécurité de ses usagers. Le Maire de Carbon Blanc s’est également réjoui du travail collectif mené pour contenir les dépenses de fonctionnement : « nous avons réussi à ramener le montant des dépenses publiques de Carbon Blanc au niveau de 2011. Nous commençons enfin à redresser la barre, et ainsi améliorer notre situation financière ».

Europe : Alain Turby donne l’alerte

« J’ai peur ». A l’approche des élections européennes de mai, le maire de Carbon Blanc prévient : « La France au sein de l’Europe, c’est la paix. La France en marge de l’Europe, c’est l’échec assuré. […] Nous n’avons pas besoin de moins d’Europe. Nous avons besoin d’une Europe plus forte ». Alain Turby craint la montée des nationalismes et des extrémismes eurosceptiques en France. Il rappelle notamment l’importance de la présence de l’Europe au quotidien : « pour les aéroports, les projets d’aménagement routier d’envergure, l’Europe contribue énormément ». Il estime également que « si les normes européennes créent trop de troubles, c’est peut-être parce que le législateur français n’a pas su adapter les règlements européens à sa législation. Nous avons tous notre part de responsabilité dans cette situation ».

« Les critiques vis-à-vis de l’Europe ne sont pas infondées, elles se basent sur un léger fond de vérité » reconnaît Alain Turby. Selon lui, une fois qu’un député européen est élu, « on ne sait plus qui c’est pendant 6 ans », c’est compliqué d’avoir un retour sur son travail à la défense des intérêts français. Pour le Maire de Carbon Blanc, les médias ont un rôle essentiel dans la restitution du travail des députés européens. Alain Turby regrette également le manque de visibilité, mais aussi parfois le manque de pédagogie des députés européens, « il faut populariser le discours, le rendre compréhensible de tous ». D’après lui, la situation actuelle en France est un avertissement à tous nos politiques, et il faudra le prendre en compte aux élections européennes le 26 mai.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! MÉTROPOLE > Nos derniers articles