ARC : 350 000€ au profit de la recherche sur le cancer


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Publication PUBLIÉ LE 24/03/2016 PAR Laure-Hélène Bonenfant

La Fondation ARC pour la recherche sur le cancer a remis, ce jeudi 24 mars, une subvention de 350 000 euros au docteur Frédéric Chibon, responsable de l’équipe spécialisée sur les sarcomes de l’Unité Inserm U1218 à l’Institut Bergonié. En France, 4000 nouveaux cas par an sont atteints par ces tumeurs rares, souvent très agressives, qui touchent les tissus conjonctifs (os, muscles, cartilages, etc.), soit tout ce qui n’est pas organe.

La recherche effectuée par le biologiste au département pathologie et son équipe, nommée « fusion cellulaire et oncogenèse des sarcomes », a pour but de comprendre ce qui favorise l’agressivité des sarcomes, leur capacité à disséminer et à former des métastases. Pour se faire, ils étudient « les chromosomes tumoraux afin d’obtenir un meilleur diagnostic, pouvoir préciser le pronostic du patient et permettre de développer un traitement propre au patient ». Le soutien de la Fondation ARC a permis à l’équipe, au cours de leurs travaux, d’approfondir l’hypothèse selon laquelle la fusion de cellules au sein de la tumeur contribuerait à l’agressivité de cette dernière et à sa capacité à disséminer.

Grâce à de nombreux tests sur des souris, les chercheurs ont constaté que « les fusions de cellules sont capables de former des métastases ». C’est pourquoi, les recherches actuelles consistent à savoir « comment se déroule la première division, quelles modifications du génome sont engendrées par la fusion et à rechercher l’événement clé permettant la dissémination métastatique. « Si nous parvenons à comprendre les mécanismes à l’origine de la fusion des cellules ou de la réplication des cellules fusionnées, nous pourrons chercher des moyens d’inhiber ces mécanismes responsables de la formation de métastases. C’est important pour les patients car, dans le cancer, ce n’est souvent pas la tumeur initiale qui tue, mais sa capacité à former des métastases et à envahir l’organisme » explique le docteur Frédéric Chibon.

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