Lormont : Alpilles Vincennes, Bois Fleuri et Bourg Doyen clôturent les ateliers de co-construction


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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 14/07/2018 PAR Emmanuelle Diaz

Ce sont donc une vingtaine d’habitants des quartiers Alpilles Vincennes, Bois Fleuri et Bourg Doyen qui ont souhaité s’exprimer, jeudi 5 juillet, lors du tout dernier atelier de co-construction de l’année. Une participation toujours croissante -signe de bonne santé de cet exercice de démocratie participative, initié par la mairie en 2014- ; ce dont se félicitent les organisateurs. Et parmi les thématiques abordées à cette occasion, la question des mobilités arrive en tête, avec notamment, la demande, pour des raisons de sécurité, de création d’un plateau au niveau de la rue Ducassou ; question qui sera analysée dans le cadre d’une étude globale. Autre demande : celle d’un aménagement en «entonnoir» pour réduire vitesse et faciliter visibilité des usagers. A noter qu’un périmètre de zone 30 dans le Vieux Bourg est actuellement à l’étude. Également soulevé, le problème de la mise en sens unique de la rue des Gravières ; les administrés déplorant les détours qu’ils sont obligés de faire et le non respect du sens interdit, surtout le soir. Une demande à minima, d’un panneau « sauf riverains » à cet endroit (tronçon libération/ Lavergne non verbalisable par la PM) ayant été faite par les habitants. Simple test, le sens unique sera évalué en fin d’année. Dans le même secteur et concernant le sens interdit non respecté et la vitesse excessive rue Brossolette ainsi que le stop disparu depuis au moins 10 ans près du collège Lapierre, la municipalité rappelle qu’une étude est en cours pour mettre les rues Lavergne et Jean Moulin en sens unique. Affaire à suivre…

Suite à la demande d’un habitant de la rue du Berry se plaignant de stationnement illégal devant son domicile et demandant la mise en place de potelets, Jean Bac a précisé que la question était à l’étude, la police municipale pouvant aussi passer pour verbalisation si nécessaire, bien qu’une simple gène ne soit pas une priorité. Enfin, concernant le non respect du marquage au sol en pointillés rue Bachellerie, une possibilité de mise en place de potelets pour garantir accessibilité en entrée de rue va être étudiée ; un camion y étant garé depuis plus d’un mois. Hervé Chrétien, chef de la police municipale de Lormont, rappelant pour sa part que les enlèvements effectués par la PM depuis 01/2018 s’élèvent au nombre de 135, un camion plateau étant disponible 3 à 4 fois par moi. Concernant le quartier Alpilles/Vincennes, et suite aux demandes de verbalisations par les Polices Nationale et Municipale, des poids lourds venant se garer sur ces secteurs, parfois même sur les trottoirs, Jean Bac rappelle que les domanialités sont complexes avec des espaces qui appartiennent parfois aux organismes bailleurs. Pour les problèmes de vitesse excessive rue tour de Rouffiac, la municipalité envisage d’aménager un cheminement doux afin de faire une liaison entre les secteurs Alpilles / Vincennes et Athènes. Dans ce cadre, elle demande aux administrés, de communiquer leurs propositions, via la Police Municipale (H. Chrétien) au cabinet CHRONOS, mandaté par la ville.


Toujours des problèmes de tranquillité publique et d’hygiène….


Autres écueils abordés lors de cette séance, -et non des moindres-, les problèmes ayant trait à la tranquillité publique, impactée notamment par les rodéos motos, phénomène régulièrement constaté et contre lesquels des actions sont menées par la Police Nationale. Le Maire ayant également adressé un courrier au premier ministre et projet loi étant actuellement soumis à l’Assemblée Nationale. Côté hygiène et propreté, la question des déjections canines rue du Berry devrait être réglée par la mise en place de sachets pour le ramassage et le lancement d’une campagne « trottoirs vivants » pour apporter de la végétation dans les endroits minéralisés. Des projets encore à l’étude. Concernant les dépôts sauvages de déchets dans le secteur Bois fleuri et notamment la rue des Arts, une administrée propose une campagne de sensibilisation et de mobilisation relative à l’organisation des habitants entre eux afin de mener des opérations « ville propre », avec le soutien de la ville. Une proposition accueillie avec enthousiasme par Yasmina Boultam. Toujours concernant les déchets, la réunion a aussi été l’occasion de mettre en cause les « horaires aléatoires » de Veolia ainsi que de multiples incidents (dont des collectes non faites). En ce sens, une demande d’augmentation des fréquences pour revenir à trois tournées par semaine a été formulée. La DSTU rappelant de son côté que la stratégie nationale et communautaire est à la « réduction des déchets ». Reste aussi le problème de l’encombrement des trottoirs, notamment rue Tallavi où le stockage dans les habitations paraît parfois difficile, Véolia ne disposant pas de bacs plus petits pour équiper les riverains. D’autre part, des tests ont été effectués (rue Gal de Gaulle) avec un point de regroupement des bacs, mais qui s’est révélé non concluant (dépôts anarchiques, …). Au final, l’évaluation globale reste à faire et à partager avec les habitants. Problème similaire rue de la Camarde où des détritus alimentaires sont régulièrement répandus sur le sol. Solution proposée par un administré ? Obliger les fabricants et/ou commerçants à inscrire sur les emballages « ne pas jeter sur la voie publique ». Au final, la Mairie préconise une vigilance particulière à avoir en vue d’une intervention directe ou d’une saisine de Bordeaux Métropole en cas de dysfonctionnement notoire, et ce afin d’atteindre l’objectif fixé par le Maire d’un espace public enfin propre.

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