Lormont : Troisième édition des Rencontres Citoyennes pour Génicart/La Ramade


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 26/05/2018 PAR Emmanuelle Diaz

C’est devant une salle comble qu’a eu lieu, mercredi soir, la troisième édition des Rencontres citoyennes de Génicart/La Ramade. L’occasion, pour les habitants d’échanger sur les problèmes du quotidien au sein de leur quartier et de s’informer sur l’avancée des projets de la municipalité pour la ville. Et parmi les thématiques abordées lors de cette soirée, celle des mobilités arrive largement en tête avec en cause, les questions liées au stationnement et aux vitesses de circulation excessives. Des problèmes que Jean Touzeau, Maire de la commune tente de relativiser : « sur les espaces publics, tous les parkings sont gratuits, contrairement à beaucoup d’autres villes voisines. Et je n’envisage pas d’entrer dans le stationnement payant ». Une affirmation qu’il s’empresse de nuancer en évoquant le développement sur le territoire lormontais, d’un stationnement réglementé, notamment grâce aux zones bleues. Le but ? Lutter contre les voitures épaves (« des dizaines ont déjà été enlevées »). Une question qui devrait être débattue en ateliers. Rappelant qu’au niveau de l’espace Montaigne, un grand parc allait être créé cet été, -un pas de plus vers « Lormont, ville des sept parcs »-, il a également insisté sur l’importance des cheminements doux (marche à pieds, vélos) sur le territoire de la commune. Des aménagements étant prévus à cette fin. A noter que 50 à 60 places de stationnement (réglementé, bien sûr) sont prévues rue Montaigne. Parallèlement, la mise en place de potelets pour éviter le stationnement des voitures sur les trottoirs ou les pistes cyclables, devrait être poursuivie. Concernant la vitesse, « pratiquement toutes le rues sont limitées à 30 ou 50 kms/h », note Jean Touzeau. Une mesure apparemment souvent bafouée. Concernant la mise en sens unique de la rue des Gravières, l’élu, après avoir précisé qu’il s’agissait d’une demande des parents et enseignants de l’école Albert Camus, note qu’il s’agit d’une expérimentation qui pourra être revue en atelier. Un arrêt de bus devant aussi être aménagé à cet endroit.

Des problèmes de tranquillité publique et de propreté

A l’épineuse question de la tranquillité publique, Jean Touzeau a d’emblée tenu à se montrer ferme : « si des familles sont incapables de gérer la vie en collectivité, qu’elles quittent le territoire ! ». Autre nuisance évoquée lors de la soirée : celle des bike-life ou groupes de motards semant le trouble dans les rues de la ville. « Notre arsenal juridique ne nous permet malheureusement pas d’effectuer des gardes à vues ou de confisquer ces engins » déplore Gilles Bernard, nouveau commissaire du secteur, avant de préciser la présence d’effectifs sur les lieux et la mise en place d’un plan d’action dès la fin de la semaine. Concernant les questions de propreté, le maire a précisé que c’était l’affaire de tous :  « ce n’est pas que la question du délégataire. Il faut tous se mobiliser », notant au passage, la mise en place, il y a quelques semaines, d’un plan d’urgence. En cause, un certain nombre de pratiques collectives condamnables. Ainsi, les poubelles sorties plusieurs jours avant la collecte et restant ainsi sur les trottoirs (« une pollution visuelle ») sont-elles désormais proscrites. Idem pour les encombrants, ramassés tous les mois malgré la présence d’une déchetterie à Bassens. « Il faut que la population se mobilise sur l’aspect citoyen et la partie éducative », précise-t-il. Le dépôt de sacs devant les bacs enterrés est aussi prohibé ; les agents, pour des raisons de sécurité, n’ayant pas le droit de les ramasser. Des intervenants ayant d’ailleurs l’obligation de rendre compte à la mairie, des situations rencontrées sur le terrain et désormais dotés de téléphones et d’appareils photos pour étayer leurs dires. Là encore, les habitants sont invités à s’inscrire à l’atelier qui aura lieu jeudi 7 juin de 17h30 à 19h à la salle des mariages. Le plan d’urgence devant, quant à lui, être évalué après l’été.

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