A Bordeaux les vieux gréements sont à la fête


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/05/2018 PAR Elisabeth Guignaud-Le Berre

L’Hermione a joué la vedette américaine en arrivant dès le 8 juin avant de repartir le 14 au soir. Installée à côté du hangar 14, la belle frégate a partagé son temps entre les visites de journée et les soirées privatisées. Elle s’en est allée hier soir pour Rochefort d’où elle était partie le 30 janvier et où elle passe neuf mois par an. Relativement éloignée de ses emplacements habituels, elle a reçu moins de visiteurs que lors de ses précédents passages au port de la lune. On ressent un peu de déception au sein de l’équipage ainsi que l’exprime un des officiers de bord qui évoque 950 visiteurs par jour seulement pour cette dernière apparition à Bordeaux.

 

Depuis jeudi, on peut admirer des grands voiliers comme le Kruzenshtern, deuxième plus grand voilier du monde (114 mètres de long), un imposant quatre-mâts russe cédé par l’Allemagne en 1946 au titre des dommages de guerre ou l’élégant brick hollandais Morgenster (Etoile du matin en néerlandais), le Belem habitué des quais de Bordeaux, l’Etoile du Roy reconstitution d’une frégate britannique présente à la bataille de Trafalgar, la goélette De Gallant à l’origine destinée à la pêche aux harengs et parmi les plus sportifs le ketch Pen Duick VI d’Eric Tabarly… sans tous les citer. La Biche et le Renard

Le Biche, un cotre au gréement aurique voisine bord à bord avec la Nébuleuse, un autre thonier construit à Camaret. « A l’époque de la pêche aux thons non industrielle, il en existait presque 400 comme le Biche. Celui-ci, récupéré de justesse dans une vasière à Douarnenez est originaire de l’île de Groix en Bretagne où il effectuait ses campagnes de pêche jusque dans les années 50 » indique Yann, capitaine du Biche. Désormais, le Groizillon sorti de restauration en juin 2012, embarque des personnes pour leur apprendre à pêcher le thon à l’ancienne et à la voile ou pour des croisières et des fêtes nautiques.

Le Renard lui, est une copie « presque à l’identique » du célèbre navire de Surcouf, réalisée d’après des gravures d’époque de ce bâteau et les plans d’un autre cotre corsaire de Dunkerque, Le requin. Pas tout à fait à l’identique car « son gréement plus restreint que celui de l’époque lui permet de naviguer avec un équipage réduit et de manœuvrer en toute sécurité pour les passagers » ainsi que l’explique son capitaine. On imagine le Renard de l’époque se faufilant à travers les brisants pour rejoindre Saint-Malo, les Anglais à ses trousses…

Parmi les nombreux stands présents à la Fête du fleuve et du vin, on retrouve en face du stand du Bêlem, celui de l’association Amis des grands voiliers dont le but est de faire voyager toute l’année les amateurs de voiliers, notamment sur certains engagés dans la Tall ships regatta. Parmi la liste des voiliers, on retrouve le Belem, L’Hermione, l’Etoile du Roy, l’Etoile Molène, la Belle poule ou le Marité venu précédemment à Bordeaux…. Béatrice Udé, responsable des jeunes de l’association devrait d’ailleurs participer prochainement à une course en mer du Nord, de Brest jusqu’à Esbjerg au Danemark, réservée pour 50% aux moins de 25 ans.

 

http://www.amisdesgrandsvoiliers.org




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