Si on sortait ce week-end?


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 31/01/2018 PAR Lise Gallitre

On se fait des expos par exemple! Première idée, ce sera à la Cour Mably à Bordeaux avec l’exposition de Martine Pinsolle à voir jusqu’au jeudi 8 février; Martine Pinsolle présente ici une quarantaine de toiles, souvent de grand format, sur les thèmes du corps et de la figure humaine; Peintre du nu et du portrait essentiellement, cette artiste est venue aux « Balnéaires » pour ouvrir le champ de ses investigations et expérimenter de nouveaux médiums : la toile de jute et l’huile solide. Décliner ces femmes, accompagnées parfois, a été l’occasion d’élargir sa palette et d’opposer à la rusticité de la toile une vraie délicatesse du sujet et de son traitement et une certaine idée personnelle de l’élégance. Il est possible de voir ces belles comme de simples images, d’en apprécier les jeux de lumière mais pour ceux qui seront attentifs à leurs moindres attitudes, elles permettront une autre lecture plus intimiste, à voir! (Ouvert tous les jours y compris le dimanche de 13h30 à 18h). Autre idée et très belle expo, L’image-livre; Editeurs et artistes de l’avant-garde tchèque (1920-1930) à voir au Musée des Arts décoratifs et du Design à voir jusqu’au dimanche 6 mai 2018; L’historien et critique du design graphique Pierre Ponant présente sa collection particulière de livres tchèques des années 1920 et 1930 et c’est vraiment passionnant;  Du rondocubisme au collage dadaïste et au photomontage, les couvertures des romans publiés à Prague se font l’écho des grands mouvements qui ont marqué l’histoire de l’art du 20e siècle. Outre le travail d’artistes pluridisciplinaires comme Josef Čapek, Karel Teige ou Adolf Hoffmeister, l’exposition met en lumière le rôle joué par les éditeurs praguois dans la recherche de nouveaux rapports entre le texte et l’image et de nouvelles expérimentations typographiques. Elle plonge le visiteur dans le contexte artistique de la Prague du début du 20e siècle : dessins, peintures, films, affiches et photographies évoquent l’effervescence de cette ville singulière, au moment où s’épanouissent toutes les avant-gardes artistiques. Pour cette exposition remarquable, Pierre Ponant a rassemblé une collection de plus d’une centaine d’ouvrages et de revues. Peintures, dessins, gravures, mobilier et objets prêtés par le musée des arts décoratifs de Prague (Umprum), la Galerie Morave de Brno et la Galerie Le Minotaure complètent ce beau panorama du design graphique; A découvrir jusqu’au dimanche 6 mai – Ouvert tous les jours de 11h à 18h; Fermé les mardis et jours férié. Vous avez faim? Alors ça tombe bien parce que ce week-end, on célèbre  Bordeaux fête le chocolat au Jardin botanique de La Bastide du vendredi 2 février au vendredi 9 février; Atelier guinettes et bonbons pour les adultes gourmands. A l’occasion de cette édition, sur le thème « Fleurs en fête », sera remis le 20e prix du concours national de sculptures en chocolat. Venez nombreux, grands comme petits gourmands, voir, humer, travailler et bien sûr déguster le chocolat dans tous ses états dans le cadre d’ateliers, de conférences, d’exposition et de présentations par des spécialistes, mmmmmm!! Côté ciné, deux idées cette semaine. On commence par Sparring de Samuel Jouy avec Mathieu Kassovitz; A plus de 40 ans, Steve Landry est un boxeur qui a perdu plus de combats qu’il n’en a gagnés. Avant de raccrocher les gants, il accepte finalement une offre que beaucoup de boxeurs préfèrent refuser :  devenir sparring partner d’un  grand champion… un rôle sur mesure pour Mathieu Kassovitz. Autre ambiance et vrai coup de coeur avec Gaspard va au mariage d’Antony Cordier avec Félix Moati, Laetitia Dosch et Christa Théret: Après s’être tenu prudemment à l’écart pendant des années,le jeune Gaspard, 25 ans, doit renouer avec sa famille à l’annonce du remariage de son père… Accompagné de Laura, une fille fantasque qui accepte de jouer sa petite amie le temps du mariage, il se sent enfin prêt à remettre les pieds dans le zoo de ses parents et y retrouver les singes et les fauves qui l’ont vu grandir…  drôle, singulier, loufoque, voilà une comédie à part et à voir, avec une Laetitia Dosch qu’on avait déjà adoré dans Jeune femme, et qui là encore confirme qu’il faudra désormais compter avec sa présence savoureuse dans les films à venir. Bon week-end!

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