Des occitanistes candidats aux municipales


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Publication PUBLIÉ LE 10/10/2013 PAR La rédaction

Dans les Pyrénées-Atlantiques, une cinquantaine de candidats devraient émerger à terme. Leur programme s’appuie sur trois piliers : social, environnemental et culturel. Ce qui les amène par exemple à refuser « l’aménagement des villes qui éloignent les habitants de leur lieu de travail »,  militer pour le développement des transports en commun, ou encore demander que l’on accentue les incitations à la mixité sociale. Car « les problèmes de sécurité se pensent en amont des aménagements, et non pas dans l’urgence. »

 Soucieux de lutter contre l’extension de l’urbanisme commercial, les membres de Bastir veulent voir des ceintures vertes se créer autour des villes, tout comme ils entendent privilégier les producteurs locaux. Dans un pays hyper-centralisé comme la France, ils souhaitent de même voir les régions avoir la possibilité de légiférer, comme cela existe dans les Etats fédéraux. Bref, qu’on leur « lâcher la bride ».

Le bilinguisme et l’apprentissage de la langue occitane constituent  un volet important de leur plateforme de propositions. En ce sens qu’ils participent selon eux  à l’attractivité d’un territoire.  Le dynamisme économique affiché par le land allemand du Bade-Wurtemberg, très attaché au dialecte souabe, est cité en exemple. « La langue et la culture occitanes n’appartiennent pas qu’aux occitans de souche, mais aussi à ceux qui s’installent chez nous » rappellent-ils. « Ce n’est pas l’ADN de la garbure. C’est une richesse. »

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