« Ecoute, proximité, sobriété » les trois axes de la campagne d’Alain Anziani à Mérignac


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/11/2013 PAR Nicolas César

« Je vais d’abord écouter les Mérignacais », explique Alain Anziani, qui a choisi pour slogan « Mérignac, une ville pour vous ». En ce sens, le candidat socialiste propose aux habitants de co-construire l’avenir lors d’ateliers projet. Le premier a eu lieu ce jeudi 14 novembre à la salle de Capeyron autour des questions d’enfance, d’éducation, de jeunesse, de culture, de sport… Les deux autres se dérouleront le 5 et le 9 décembre, respectivement sur la solidarité, les quartiers; et l’économie, l’emploi, l’environnement, le logement. Dans le même esprit, son site de campagne, www.anziani-merignac2014.fr, lancé aujourd’hui laisse une large place aux propositions du grand public dans la rubrique : « donnez vos idées » sur 26 thèmes identifiés.
La promesse d’une fiscalité zéro pendant 6 ansA ce jour, le candidat socialiste a déjà obtenu le soutien du PRG (Parti radical de gauche), dont le logo apparaît sur son site. En revanche, avec les Verts, pour l’heure, rien n’est acté. Mais, « il n’y a aucune cohérence à partir chacun de son côté, alors que nous avons un bon bilan ensemble », a-t-il indiqué, confiant.  « Si les Verts partent à Bordeaux avec Vincent Feltesse, je ne vois pas pourquoi il n’en serait pas de même à Mérignac », a ajouté l’élu. Si Mérignac, deuxième ville de Gironde, semble bien ancrée à gauche aujourd’hui après sept mandats de Michel Sainte-Marie, il aura la lourde tâche de faire oublier ce « dinosaure » de la politique en Gironde. C’est pourquoi, Alain Anziani – qui compte dans son équipe de campagne la députée de la circonscription, Marie Récalde – se situe dans la continuité, « fier du bilan ». « Les finances sont saines. Nous avons développé de nombres services à la population. Mais, l’argent public sera de plus en plus rare, il faudra de la sobriété », rappelle-t-il. Quels seront les enjeux de demain ? « Développer l’emploi, maintenir et renforcer les services à la population », répond l’adjoint au budget, qui promet de ne pas augmenter la fiscalité de la commune durant son mandat, s’il est élu. Comment ? « En attirant davantage d’entreprises ». C’est surtout dans le style, qu’Alain Anziani entend marquer sa différence par la mise en place d’une gouvernance participative de la commune.

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