En Gironde, la gauche perd des positions


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/03/2014 PAR Nicolas César

« Ce soir, nous n’avons pu endiguer le mouvement amorcé, lors du premier tour. Nous payons cash l’incompréhension et le mécontentement des Français qui, c’est historique, se manifestent très fortement dans le scrutin des élections municipales ». Philippe Madrelle, le président PS du Conseil général de Gironde, ne s’attendait probablement pas à une telle « claque ». Son propre fils, Nicolas Madrelle, a essuyé un sérieux revers dans son fief, à Carbon-Blanc, dès le premier tour. Au deuxième tour, un autre bastion historique, Pessac, tenue par la gauche depuis 1989, est passée aussi à droite avec Franck Raynal (51,89% des voix). Tout comme Saint-Médard-en Jalles, dirigée par le socialiste Serge Lamaison depuis 34 ans. 

Poussée de la droite, mais aussi des centristes en GirondeAutres mauvaises nouvelles pour la gauche, Sébastien Hournau a perdu, contre toute attente, la mairie de Pauillac. Le nouveau maire est le centriste, Florent Fatin. Il y a, semble-t-il, un regain d’intérêt pour le centre, en ces périodes de grandes turbulences à gauche et à droite. Ainsi, le maire socialiste de Castelnau-de-Médoc, Jean-Claude Durracq, a été aussi défait par un centriste, Eric Arrigoni. Par ailleurs, à Langon, le socialiste Charles Vérité (PS) a été aussi battu, comme le député socialiste, Florent Boudié, à Sainte-Foy-la-Grande. Coutras est également passée à droite. En outre, à Vendays-Montalivet, le sortant Michel Bibey (dvg) a été battu par le divers droite Pierre Bournel. La droite a eu également quelques surprises. A Lacanau, le maire sortant, l’UMP Jean-Michel David a été défait par le Modem Laurent Peyrondet. Parmi les rares conquêtes de la gauche, on trouve la petite ville de Mios. Ceci étant, « Mérignac, Floirac, Ambarès, sur la CUB, mais aussi Libourne, pour les plus grandes villes et nombre de cités en Gironde, comme Saint-Denis-de-Pile, Parempuyre, Sadirac et Saint-Selve, ont su résister au double phénomène de l’abstention et du mécontentement… », tempère Philippe Madrelle. Les prochaines élections (européennes, cantonales) s’annoncent difficiles pour la gauche. En Gironde, les ténors socialistes appellent le gouvernement à un « sursaut ». « Le signal qui nous est donné est historique ! Nous devons absolument offrir aux Français les moyens de reprendre confiance en une politique claire et destinée à combattre les maux qui les affligent. Nos compatriotes appellent à un nouveau souffle politique », conclut Philippe Madrelle.    

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