A Biarritz, le ministre de l’Education relance le chantier des calendriers scolaires


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Publication PUBLIÉ LE 03/06/2017 PAR Julie Ducourau

A peine installé rue de Grenelle, le nouveau ministre de l’Education a remis en chantier le débat sur les rythmes scolaires, rendant possible dès la rentrée prochaine le retour à 4 jours de cours à l’école pour les communes qui le souhaitent, via des « consensus locaux ». Une annonce mal passée auprès de la FCPE qui y voit « un risque d’accroissement des inégalités territoriales » et qui l’a fait savoir à M. Blanquer à son arrivée au casino avec des affiches brandies «Pour une école qui vit à mon rythme», cœur battant dessiné à la craie par une fillette sur un tableau noir.

Semaines denses et vacances trop longues?La fédération des parents d’élèves a mieux accueilli la porte ouverte par le ministre samedi, à une modification des calendriers scolaires. Blanquer« Il y a dix ans, certaines villes avaient expérimenté une rentrée en fin de mois d’août, nous ne sommes pas en train de dire qu’il faut faire cela à l’échelle nationale, mais il faut en discuter », a-t-il souligné. De quoi se faire applaudir par les congressistes de la FCPE. « Il faut équilibrer les temps », « les semaines sont denses et les vacances trop grandes aujourd’hui », a d’ailleurs dit Liliana Moyano présidente de la FCPE à l’issue du discours ministériel, saluant « la volonté de co-construction » affichée par M. Blanquer.

Avant eux, Alain Rousset, président de la région Nouvelle Aquitaine, avait de son côté demandé au ministre de « s’attaquer à l’échec du premier cycle de l’université ». Sur la lutte contre l’échec scolaire pour laquelle le ministre a développé l’idée des devoirs fait en classe plutôt qu’à la maison, l’élu aquitain a, lui, rappelé le succès du service régional gratuit d’aide aux devoirs par téléphone pour les jeunes de 18 à 21h.
Quant au développement des langues régionales comme le basque, le ministre, interrogé par la presse locale sur le sujet, a estimé que c’était « quelque chose qui devait se juger au cas par cas » : « le bilinguisme, quelle que soit la langue, est bon pour l’enfant », a-t-il ajouté, réaffirmant une « approche pragmatique » sur ce sujet comme les autres.

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