A Bordeaux le Modem Aquitaine « à coeur ouvert » sur l’organisation de sa campagne


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 14/01/2010 PAR Solène MÉRIC

Considérant que les élections régionales sont « les élections les plus méconnues en France », le Modem a choisi « sciemment, et depuis le début », de préparer ces élections « à cœur ouvert ». C’est à « cœur ouvert » donc que Jean Lassalle et ses colistiers confessent avoir « la prétention de ne pas faire comme tout le monde ».
Dans la manière d’abord : « à l’heure où plus personne n’ose prononcer le mot « peuple », nous sommes du coté des gens, en particulier de ceux qui souffrent. » Jean Lassalle, reprend donc son crédo d’une campagne de proximité, « humaine » et proche des territoires d’Aquitaine. Sur le fond ensuite, « s‘il est un lieu où il faut chasser la politique politicienne, c’est bien l’Hôtel de Région. On va présenter ce que l’on fait de meilleur d’un coté comme de l’autre, à gauche et à droite, sans aller chercher midi à quatorze heures. Pour un territoire dans une phase critique, c’est une espèce de « salut régional » ».

« une manière nouvelle de concevoir un programme »
Mais ce n’est pas tout. Depuis deux mois, les candidats du Modem travaillent avec des groupes d’experts pour « mettre à plat l’ensemble des problématiques et des solutions que les gens aimeraient trouver ». Cela dit, « il y a experts et experts », prévient Jean Lassalle. Comprendre, des experts et leurs expertises, mais aussi des gens du territoire qui vivent ou travaillent en connaissance de certains problèmes, et qui sont, à défaut d’expertises, riches de leurs expériences. « C’est une manière tout à fait nouvelle et originale de concevoir un programme » s’enthousiasme Geneviève Darrieussecq, chef de file du Département des Landes. Mais, même « à cœur ouvert », les candidats n’en dévoileront pas beaucoup plus sur cette nouvelle manière de faire, si ce n’est que ces experts « de métier et de terrain », et de sensibilités politiques diverses, sont répartis en trois groupes de travail : l’économie et l’emploi, le transport et les questions transfrontalières. Il faudra, comme pour connaître l’intégralité du programme, attendre mi-février pour en savoir plus.

« du lourd et de l’innovant »
Cela dit, si la question du programme est remise à plus tard, ils ne sont pas avares de critiques sur les politiques régionales actuelles. A commencer par le budget de la région. Selon Marc Mattera, chef de file dans le département de la Dordogne, « un budget capable de rembourser en un an la totalité de ses dettes, grâce à son autofinancement est vertueux. Mais on n’a que faire de la vertu, il faut être ambitieux ! Lorsqu’en 2008, on inscrit au budget de la Région 100 millions d’euros d’emprunt et qu’on en réalise que 10 millions, c’est que les politiques inscrites ne sont pas réalisées ! ». Jean-Jacques Lasserre, chef de file des Pyrénées-Atlantiques de conclure « l’excès d’économies, entraîne l’insuffisance d’actions ». En attendant le détail des propositions, les candidats promettent à tout le moins « des propositions que les aquitains n’ont pas l’habitude d’entendre », « du concret, du sérieux, du lourd et de l’innovant». Tout un programme…

Solène Méric

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles