A La Rochelle les frondeurs du PS pensent à l’après-primaire


Anne-Lise Durif
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 11/09/2016 PAR Anne-Lise Durif

S’ils se présenteront bien à la primaire initiée par le PS en janvier 2017, aucun des 4 candidats –en dehors de Gérard Filoche- ne s’est positionné clairement comme candidat de cette primaire de toutes les gauches, prévue « d’ici décembre ». Il faut dire que Jean-Luc Mélenchon a déjà décliné l’offre, à l’instar d’Europe Ecologie les Verts, qui compte organiser sa propre primaire. Si celle de la « Motion B » du congrès de Poitiers devait se faire, ce serait pour l’instant avec les frondeurs du PS, le PRG et une partie des écologistes, dite « réformiste ».

Une chose est sure, ces journées d’été marquent le divorce entre le PS du gouvernement et les frondeurs de gauche. « Je ne crois plus possible les tentatives de rénovation intra-muros du PS comme en 2008 et 2002 : il faudra un nouveau parti et un parti d’un nouveau type dès 2017 », a lancé le député de la Nièvre Christian Paul, lors du discours de clôture. « Ces journées d’été sont la suite de ce que l’on vit depuis des mois au sein du PS. La question qui se pose aujourd’hui, c’est : est-ce qu’on pourra se retrouver, en termes de valeurs, dans le parti incarné par Valls, en cas d’échec à la primaire ? », confirme Anne-Laure Jaumouillié, conseillère municipale de La Rochelle, qui a introduit la journée de dimanche. Si elle reste sceptique sur la faisabilité d’une primaire rassemblant l’ensemble de la gauche, elle note « une prise de conscience » parmi les élus PS de la « nécessité d’œuvrer en commun » afin de « gagner pour les Français. »

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