A Périgueux, les cheminots ont réservé un comité d’accueil à Alain Rousset


Claude -Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/05/2018 PAR Claude-Hélène Yvard

Lors de l’inauguration de la résidence « la Passerelle, » un foyer des jeunes travailleurs, flambant neuf, situé juste derrière la gare de Périgueux, le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset a été interpellé, par une trentaine de cheminots, de la CGT, de l’Unsa ferroviaire et de la CGT. Ils sont venus lui « demander des comptes » sur la réforme de la SNCF et notamment sur l’ouverture à la concurrence. Ils considèrent qu’elle se fera au détriment du service public, de l’usager et qu’elle mettra en péril les petites lignes de Dordogne.
Alain Rousset s’est entretenu quelques minutes avec eux. Nous ne sommes pas contre la réforme mais pas celle proposée par le gouvernement ». Nous sommes en mesure de faire des propositions, notamment sur la liaison Périgueux-Sarlat quand il va y avoir des travaux. On a des revendications locales avec le maintien des gares qui ont été fermées, exemple la gare Saint Georges de Périgueux, interpelle l’un des syndicalistes, tendant un tract avec les mesures proposées par la CGT. Il lui remet une liste de propositions en souhaitant qu’elles soient débattues au sein du Conseil régional. 

« On est d’accord sur un point, répond Alain Rousset. Sur les investissements de la SNCF, on y comprend rien, mais strictement rien.  La SNCF m’avait à la base présenté un devis à 45 millions d’euros pour refaire la ligne Bergerac – Sarlat via Bergerac Libourne. Au final, c’est 90 millions d’euros, ce n’est pas sérieux ! » Je ne comprends pas, je n’ai plus confiance. » Face à lui les cheminots ont plusieurs craintes d’un casse du service. « Non, le service public continuera, insiste l’élu. Un usager paye 30% de la valeur de son trajet. » Alain Rousset a insisté sur l’attachement qu’a la Région a l’égard du chemin de fer mettant l’usager au coeur de la problématique. « Les trois anciennes régions ont investi 5 milliards d’euros, on est passé de 500 trains par jour à 700 trains. La convention  que l’on paie à la SNCF est passée de 127 millions à 320 millions alors qu’il n’y a pas eu en face l’augmentation du nombre d’usagers. Cela signifie qu’on l’on a fait un effort considérable, » rappelle le président de Région. Depuis la régionalisation des TER en 2002, les « TER quotidiens sont passés de 500 à 700 », « 5 milliards d’euros ont été investis », a expliqué Alain Rousset : « le boulot, pour le chemin de fer, la Région le fait ».










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