A Soustons, Martine Aubry éteint la polémique sur les primaires et se positionne pour les présidentielles


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Publication PUBLIÉ LE 26/09/2010 PAR Nicolas César

Vendredi, le député Claude Bartolone, proche de Martine Aubry, avait déclenché une bronca au PS en envisageant la primaire comme un simple processus de « confirmation » du candidat socialiste pour 2012, avançant l’hypothèse d’une entente entre Martine Aubry et Dominique Stauss-Kahn. A son arrivée à Soustons, la première secrétaire du PS Martine Aubry était donc très attendue sur cette question. Elle a répété que le parti organiserait des primaires « exemplaires et transparentes » avant la présidentielle. « J’ai toujours dit qu’il n’y aurait pas de difficultés entre Dominique et moi. Ségolène a proposé de discuter avec nous, c’est une très bonne idée », a-t-elle dit, pour rassurer les militants socialistes. « L’exégèse des petits mots, c’est pitoyable, la seule chose qui m’intéresse, c’est qu’on soit capable de porter l’espoir », a rappelé la première secrétaire du PS. Plus que jamais les présidentielles sont au coeur des débats au sein du PS.

Martine Aubry plébiscitée

Et, plus que jamais, Martine Aubry se positionne. A son arrivée à Soustons, elle a été acclamée par les militants socialistes. Dans cette salle, Martine, on t’aime ! », a lancé Jean-Yves Montus, maire PS de Soustons devant les 1 500 militants présents. « Je te le dis du fond du coeur, avec toi on va gagner ! », a-t-il poursuivi, dans une salle acquise. Mais, la première secrétaire du PS s’est gardée de tout sentiment d’euphorie. « L’élection n’est pas gagnée, nous avons à montrer aux Français la cohérence de notre projet », a-t-elle mis en garde. Dénonçant une nouvelle fois la politique de Nicolas Sarkozy sur les plans économique, fiscal, social ainsi que dans le domaine de la sécurité et des droits de l’homme, elle a estimé que les Français attendaient du PS qu’il se batte et les aide à ne pas se laisser gagner par « la résignation ». « On veut changer le modèle de développement dans lequel on est et proposer une autre France », a-t-elle expliqué. « La France, ce n’est pas celle de l’exclusion quand on est différent », a-t-elle affirmé, évoquant les expulsions de Roms. Le PS doit désormais désigner son candidat aux présidentielles et convaincre les français qu’il est possible de « construire une autre France ».

Nicolas César

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