A travers cette question prioritaire de confidentialité, Me Christophe Dejean, l’avocat de Nicole Dumont dénonçait notamment le caractère partial de la procédure qui aurait, selon lui, dissimulé des éléments d’enquête. Dès l’ouverture du procès, cela donne une idée de la nature des débats qui promettent d’être animés pendant deux semaines entre les juges et les avocats de la défense. La présidente du tribunal Marie-Elisabeth Bancal a pris la même décision pour la QPC déposée par Mes Benoît Ducos-Ader et Arnaud Dupin, les avocats de Jean-François Lhérété, l’ex-directeur des Affaires culturelles de la mairie, jugeant que la défense avait dépassé le délai de 30 jours pour faire appel de l’ordonnance de renvoi. Ce mardi, Me Christophe Dejean n’a pas caché pas sa déception, quant au rejet de cette question prioritaire de confidentialité. En somme, « la présidente nous dit : tout est permis. Il est possible de dissimuler des éléments de preuve qui établissent l’absence de culpabilité des prévenus. Le système de la preuve en droit français autoriserait le parquet, seul détenteur de pièces depuis juin 2006, à les garder sous le coude durant quatre ans ». Le procès va se tenir jusqu’au 27 mai.
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