Alain Juppé, des voeux sous le signe du ministère de la Défense


Nicolas César
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/01/2011 PAR Nicolas César

Alain Juppé a tout d’abord délivré un message d’optimisme. « Notre ville et notre communauté urbaine ont réussi leur renaissance. C’est tellement évident que personne ne le conteste », a-t-il déclaré. Pour autant, « il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers », a mis en garde le maire de Bordeaux. A cet égard, il a rappelé l’ambition de ses prochaines années : devenir une métropole millionnaire. Alain Juppé a rappelé ses priorités : le logement, en construire 3 000 nouveaux chaque année, et élargir le bassin d’emplois à travers des opérations comme Euratlantique. Par ailleurs, le nouveau ministre de la Défense a annoncé que trois nouveaux adjoints vont être nommés au commerce et à l’artisanat, à la précarité et aux ressources humaines, lors du prochain conseil municipal. Interrogé sur la corrélation entre ces nominations et son emploi du temps de maire/ministre, Alain Juppé a rétorqué qu’il avait commencé à déléguer dès 2008, qu’il n’y avait donc aucun rapport.

La France a sous-estimé l’exaspération de l’opinion publique tunisienne
Mais surtout, le ministre de la Défense était attendu sur la situation en Tunisie et l’attitude de la France. Il a reconnu que « les pays occidentaux avaient sous-estimé l’exaspération de l’opinion publique tunisienne face à un régime policier et dictatorial ». « Tous les pays, disons occidentaux au sens large du terme, européens et américains, ont considéré que la Tunisie était un pays stable politiquement, qui se développait économiquement, où le statut de la femme s’améliorait, où des classes moyennes émergeaient, où un effort important a été fait du point de vue de l’éducation », a-t-il indiqué. Il a rappelé que les touristes français en Tunisie sont actuellement rapatriés par les voyagistes, tandis que les résidents français, « pour beaucoup des bi-nationaux qui ont leur vie en Tunisie, ne font pas l’objet de menaces particulières aujourd’hui », selon ses informations. « Ce que je souhaite surtout, c’est que la Tunisie réussisse son processus d’alternance, ce n’est pas évident parce que, quand on est dans une dictature, les forces d’opposition sont, par définition, mal structurées, mais j’espère qu’elles vont pouvoir s’organiser pour présenter au peuple tunisien une alternative crédible », a conclu le ministre de la Défense.

Photo : Nicolas César

Nicolas César

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