Alain Juppé détaille les conditions de sa médiation pour sauver l’UMP


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Publication PUBLIÉ LE 23/11/2012 PAR Nicolas César

« Un parti n’est pas une mafia, un parti politique ce n’est pas un endroit où on peut étouffer les affaires et refuser de dire la vérité ». Ce matin, sur RTL, François Fillon a attaqué très fort jugeant que « la direction de l’UMP a toujours été partiale » depuis le début de l’affaire. C’est pourquoi, François Fillon refusera toute conclusion de la commission des recours de l’UMP, finalement saisie par le clan Copé. « Les seules conclusions que j’accepterai, sont celles d’Alain Juppé et de sa commission (…) Je me plierai à la décision de la commission Alain Juppé quelles qu’elles soient », a-t-il indiqué. Le clan Copé n’a pas tardé à lui répondre : « Fillon a tué la médiation Juppé ». « C’est un gros retour en arrière », s’est agacé Jean-François Copé au micro de BFM ce vendredi matin. 

Les conditions d’Alain JuppéAlain Juppé, le maire de Bordeaux, est lui aussi agacé par toutes ces déclarations par médias interposés. Il a posé ses conditions lors d’un point presse ce midi. Première condition : « Je demande à François Fillon et Jean-François Copé de me rencontrer pour mettre au point les modalités. Il faut que cette rencontre ait lieu avant dimanche soir », a-t-il précisé. « Si on n’arrive pas à un accord, et si M. Fillon et M. Copé ne sont pas disponibles avant dimanche, j’en tirerai les conclusions », a-t-il prévenu.
Autre exigence : que les deux adversaires demandent « à leurs lieutenants respectifs et à eux-mêmes de s’abstenir d’attaques personnelles en attendant le dépôt des conclusions de la médiation, car « on ne peut pas continuer à travailler dans un contexte où on s’envoie des noms d’oiseaux de part et d’autre », a déclaré le maire de Bordeaux.
Enfin, Alain Juppé demande le départ des membres de la commission des recours ayant pris parti durant la campagne. François Fillon a déjà fait savoir qu’il accepte toutes ses conditions.

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