Alain Juppé, le grand gagnant de l’affaire Bygmalion ?


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/05/2014 PAR Nicolas César

Pour remplacer Jean-François Copé à la tête du parti, l’UMP a choisi trois anciens premiers ministres ce mardi 27 mai. Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Un triumvirat par intérim à partir du 15 juin, en attendant un congrès à l’automne. Il faudra alors choisir le nouveau président de l’UMP. Et ce ne sera pas le maire de Bordeaux. Lors d’une brève conférence de presse ce mardi en fin d’après-midi, Alain Juppé a déclaré que le prochain candidat à la primaire pour la prochaine présidentielle ne pouvait être le futur président de l’UMP. Il a déclaré qu’il ne serait pas candidat… à la présidence de l’UMP, en se gardant de faire tout lien avec la présidentielle de 2017. « J’ai été moi-même secrétaire général, président, président-fondateur de plusieurs formations politiques, RPR, UMP et j’ai eu l’occasion de dire que j’en avais épuisé les charmes« , a-t-il déclaré laconiquement.

Le salut de l’UMP passe par le centreCe qui n’empêche pas le fondateur de l’UMP de donner clairement la ligne à suivre. Il faut « clarifier la ligne politique du mouvement », a-t-il ajouté, en souhaitant que l’UMP s’inscrive contre les idées véhiculées par le Front National, celles d’une « France barricadée dans ses frontières », « apeurée », « frileuse ». Par ailleurs, à plusieurs reprises, l’ancien Premier ministre a expliqué que le salut de la droite se situe au centre. « L’UMP, l’UDI et le MoDem, ça fait 30 %, et si nous sommes capables de recréer des conditions d’unité entre nos formations politiques, le premier parti de France, ce n’est plus le Front national », a-t-il déclaré après les résultats des européennes. On se souvient aussi de son soutien affirmé à François Bayrou lors des dernières municipales. Et ce, au grand dam à l’époque de Jean-François Copé… Largement réélu à la tête de la mairie de Bordeaux, de plus en plus désiré dans son camp, parmi les personnalités politiques préférées des Français, Alain Juppé apparaît plus que jamais comme l’ultime recours à droite et celui qui peut rassembler au centre. Et, l’affaire Bygmalion confirme une fois de plus sa stature de présidentiable. Mais, prudent, Alain Juppé sait, par expérience, qu’il peut encore se passer beaucoup de choses d’ici 2017 et ne dévoile pas trop tôt ses intentions. 

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles