Alain Juppé, président de l’UMP par intérim ?


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/11/2012 PAR Nicolas César

Alain Juppé ne s’était pas prononcé en faveur d’un candidat pour ne pas semer la zizanie au sein de l’UMP. Mais, il n’avait sûrement pas imaginé une telle situation à l’issue des primaires : deux protagonistes qui se déclarent vainqueur chacun de leur côté et s’accusent de fraude électorale ! Ce lundi 19 novembre, le maire de Bordeaux a donc lancé un « cri d’alarme ». « C’est l’existence même de l’UMP qui est en cause aujourd’hui, alors il faut arrêter cette confrontation », a déclaré le fondateur de l’UMP, sur I-Télé. A Bordeaux, lors d’un point presse, l’ancien Premier ministre a souligné que « ce qui pourrit la situation, c’est que tout le monde est obsédé » par 2017. « La situation de la France est « grave ». Le pays a besoin « de tout sauf du spectacle que donne aujourd’hui l’UMP », a-t-il, ajouté.

Alain Juppé, l’homme de la réconciliationL’ancien numéro 2 du gouvernement a pris les devants et les a appelés. « Ils m’ont dit qu’ils étaient prêts l’un et l’autre à accepter la décision de la commission de contrôle des opérations électorales », a-t-il rapporté. Le fondateur de l’UMP voit déjà bien plus loin et un peu en chef de parti, a fixé le calendrier : « il faut reconstruire, avec les objectifs que l’on connaît : 2014 et les élections locales et européennes et, au-delà, la construction d’un vrai projet pour l’UMP ». « Nous avons, je le répète, plus que jamais besoin d’une grande formation de la droite et du centre et c’est ça qui est en jeu ». Surtout, sans le dire, mais en le suggérant, Alain Juppé a proposé la mise en place au côté de celui des deux candidats qui sera finalement proclamé vainqueur, d’une « instance qui accompagnera le nouveau président », pour favoriser la réconciliation. Evidemment, l’homme qui a le plus profil de l’emploi n’est autre que le maire de Bordeaux. D’ailleurs, il ne ferme pas la porte. « Si je peux être utile pendant quelques jours ou quelques semaines pour calmer les choses et remettre le train sur les rails je le ferai volontiers, mais pas au-delà », a-t-il précisé devant la presse. « Si je peux être utile pendant quelques jours ou quelques semaines pour calmer les choses et remettre le train sur les rails je le ferai volontiers, mais pas au-delà », a-t-il conclu, assurant qu’il ne prendrait pas de responsabilités nationales pour se consacrer à 100% à sa ville. Il est vrai qu’à deux ans des élections municipales, les Bordelais n’apprécieraient sans doute guère qu’il prenne à nouveau des responsabilités nationales, après avoir clamé à plusieurs reprises qu’il serait un maire à plein temps.

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