Alain Rousset au meeting interrégional du PS à Limoges: « La nouvelle région est un grand projet politique »


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Publication PUBLIÉ LE 04/10/2015 PAR La rédaction

Au préalable, il avait fait vibrer la fibre militante en rappelant que le Limousin avait beaucoup donné à la gauche et fût une terre exemplaire de la résistance : » je ressens le poids de l’héritage politique de cette vieille terre républicaine qui a tant donné à la Gauche française et au monde ouvrier depuis la conquête de la municipalité de Limoges en 1912 par Léon Bétoulle de la jeune SFIO. C’est la création de la CGT ici même, à Limoges, en 1895, date et événement considérables dans l’histoire nationale de la Gauche et des luttes sociales. C’est encore la région de belles figures de Gauche d’après-guerre comme Louis Longequeue à Limoges, Marcel Rigout à Saint-Junien ou Michel Bouchareissas, qui dirigea le Syndicat National des Instituteurs puis le Comité national d’action laïque… » « Les mémoriaux des combattants de l’ombre comme celui de Chasseneuil, ou ceux des innocents suppliciés de Tulle ou d’Oradour, mais aussi la profusion de stèles et de monuments aux morts qui jalonnent les routes et les chemins les plus improbables de la campagne limousine témoignent du tribut limousin payé à notre liberté ! Certes, la Résistance française, incarnée par la France Libre du général de Gaulle interdit toute appropriation politique, mais c’est ici que la Gauche française s’est inscrite, le plus emblématiquement, dans la grande Histoire de la Résistance au nazisme et aux basses oeuvres de la collaboration. » Rappelant les liens historiques qui rapprochent les trois régions depuis Aliénor et les Plantagenets, le lien géographique du grand sud-ouest atlantique et, aujourd’hui, sa forte attractivité, Alain Rousset a esquissé, dans un propos conçu comme un discours d’orientation avant le programme qu’il présentera à la fin du mois, les grandes lignes de la politique qu’il entend mener, si la gauche l’emporte le 13 décembre prochain. On notera en particulier l’annonce de la création d’une  » Agence Régionale de Mobilisation des Territoires  » voulue comme un outil au service d’une politique d’aménagement du territoire, à vision contractuelle : « Elle sera chargée de la négociation, du suivi d’exécution et de l’évaluation d’une grande politique contractuelle ! Elle constituera aussi un observatoire permanent de l’accès aux services essentiels sur les territoires afin que nous puissions en anticiper l’offre publique et privée, je pense notamment à la présence sanitaire si importante, en fonction des évolutions démographiques et de leurs nécessités…La nouvelle Région ne doit pas se concevoir comme un camp retranché, simplement plus efficace à l’intérieur, mais aussi comme une région à vocation européenne ouverte au vaste monde, et capable d’en exploiter pour elle-même, pour le niveau de vie de ses habitants, toutes les opportunités de compétitivité économique, d’échanges scientifiques et culturels, de rayonnement universitaire, d’image de marque gratifiante… »


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