Alain Rousset: :  » Je souhaite être le prochain maire de Bordeaux »


Aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/10/2007 PAR Joël AUBERT

Allait-il se laisser emporter dans undébut de polémique avec Alain Juppé qui l’accusait, en tant que président de la Communauté urbaine d’avoir naguère bloqué les projets bordelais? Alain Rousset,refusant de s’aventurer sur ce terrain, a pris le contrepied de son rival, non seulement en reconnaissant qu’il avait fait bouger la ville mais en affirmant qu’en « tant qu’ancien président de la Comunauté urbaine » il s’en sentait, lui, « co-responsable », ajoutant:  » la modernisation de Bordeaux a été financée par la CUB; tant mieux. Car l’agglomération aujourd’hui est l’avenir de la ville. Mais si Bordeaux a bougé, c’est plus par rapport à elle-même, que dans le contexte national et européen ». Le président de la Région cite Nantes et surtout Bilbao ; il les citera à plusieurs reprises annonçant, au passage, qu’il recevraitle soutiendes maires socialistes que sont Bertrand Delanoé, Jean-Marc Ayrault ou Gérard Collomb.

« En avoir envie »

Dans cette attaque de pré-campagne se dessine ainsi la volonté de porter le débat sur l’avenir d’une ville dont l’économie a grand besoin de réveil, maintenant que ses façades ont retrouvé leur lustre: Bordeaux capitale régionale et capitale reconnue comme telle au niveau européen. Court-il pour autant le risque d’une critique, en quelque sorte symétrique de celle qui est souvent faite à Alain Juppé, d’avoir privilégié l’embellissement de la ville au détriment d’une action assez proche des bordelais eux-mêmes et de leur vie quotidienne? Alain Rousset prend les devants en avançant trois mots ou formule-clés; unité, vivre ensemble, innovations. Unité et vivre ensemble qui renvoient, selon lui, à l’échec de l’urbanisation de la rive droite et à la nécessité que tous les quartiers de Bordeaux qu’ils se nomment Le Grand Parc, Caudéran ou Bacalan, soient considérés avec la même exigence.innovations en matière économique pour créer de l’activité, et donc de l’emploi, mais ausi innovations écologiques avec le rappel appuyé du soutien de principe que Pierre Hurmic le leader des Verts de Bordeaux lui a promis. Devant les principaux responsables et élus socialistes, entouré de personnalités telles le sociologue François Dubet ou le neurologue Jean-Marc Orgogozo, Alain Rousset n’a pas caché que, jamais auparavant, il « n’avait abordé une campagne électorale avec des sondages aussi peu favorables » mais  » que beaucoup lui avaient demandé de la faire » et « qu’il en avait envie ». Un aveu en deux temps qui lui a valu plus d’applaudissementsque de railleries. Avec en manière de garde-fou un rappel de « l’estime portée à celui qui est maire de Bordeaux ». Une position qui se heurtera, le moment venu, à l’épreuve des arguments mais qui laisse espérer une campagne de qualité.

Photo : M.D.

J.A

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles