La Charente-Maritime accueille 110 migrants de plus


Anne-Lise Durif
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/10/2016 PAR Anne-Lise Durif

Vingt autres personnes seront hébergées sur le site de l’Afpa à Rochefort, et 30 autres dans le centre de vacances de la RATP à Saint-Georges-de-Didonne. « A ce stade, les autres sites de Saint-Palais-sur-Mer et de Meschers-sur-Gironde que nous avions également envisagés ne seront finalement pas sollicités », a précisé Eric Jalon. La Charente-Maritime avait déjà accueilli 47 déplacés ces neuf derniers mois, à Etaules, Corme-Ecluse et dans l’agglomération rochelaise. Selon la Fondation Diaconèse, certains seraient déjà repartis vers des Centres d’accueil de demandeurs d’asile (Cada), en région ou ailleurs en France.

C’est d’ailleurs l’objectif de cette démarche : accueillir ces migrants temporairement, le temps de les identifier et de les orienter, soit vers une demande d’asile, soit vers une reconduite dans leur pays, volontaire ou non. « Nous avons signé une convention avec les propriétaires de locaux qui prend fin au 31 mars », a affirmé Eric Jalon, assurant par là que la présence des migrants cet hiver n’aurait pas d’impact sur la saison touristique à venir. L’évacuation de la jungle de Calais ayant commencé ce lundi, les migrants devraient arriver sous peu, dans les prochaines semaines. A leur arrivée, ils seront identifiés par les services de la Préfecture (notamment par prises d’empreintes digitales) et pris en charge par la Fondation Diaconèse, qui s’occupera d’eux au quotidien. L’association leur proposera notamment des cours de français et les accompagnera lors de leurs démarches administratives en Préfecture. Un gardien de nuit sera présent chaque soir sur le site des Mathes.

Les premiers migrants de Calais arrivés à Saint-Georges-de-Didonne


29 personnes en provenance de la lande de Calais, de nationalité soudanaise, ont été accueillies ce lundi dans un centre de vacances de la RATP situé dans la commune de Saint-Georges-de-Didonne. Quinze autres sont attendues en ce début de semaine à Corme-Ecluse, 30 à l’Afpa de Rochefort et 50 à Les Mathes. Ces locaux feront offices de centres d’accueil et d’orientation (CAO), c’est-à-dire des centres d’accueil temporaire, le temps de régler la situation administrative de ces migrants. Ils seront ensuite orienté vers des centres de demandeurs d’asile (CADA) ou reconduit dans leur pays.

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