Au Pays basque l’Etat prépare le terrain avant de geler le tracé de la LGV Bordeaux-Hendaye.


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Publication PUBLIÉ LE 21/06/2011 PAR Olivier Darrioumerle

Le rapport de 2006, lors du débat public au Pays basque, prévoyait la saturation de la ligne Bordeaux-Hendaye à l’orée 2020. Patrick Stefanini fut forcé de reconnaître que les chiffres étaient largement grossis. Cette fois,  » l’évaluation n’est pas surestimée », juge-t-il. Selon ce rapport, la voie existante est condamnée à la saturation à cause de l’augmentation du trafic de fret. Parce que la croissance reprend en France et en Espagne, mais aussi parce que les voies ferrées vont être calibrées sur le même écartement. Ce rapport du ministère de l’environnement va être envoyé demain aux élus du Pays basque. Les préfets, de la Région et des Pyrénées-Atlantiques, souhaitent récolter des critiques. Ils ne vont pas être déçus. Marie Christine Bressonat, maire de St-Pée-sur-Nivelle, commente :  » ils ont la volonté de dialoguer pour nous faire avaler la pilule car ils ont bien l’intention d’aller jusqu’au bout ».

L’acquisition des terres basques en trois étapes.
Un tracé va être adopté jeudi à Bordeaux par le Comité de pilotage du Grand Projet Sud Ouest, présidé par Patrick Stefanini. Ce dernier, « selon une vieille règle républicaine », diferrera toute décision après les élections sénatoriales des Pyrénées-Atlantiques qui doivent se dérouler en septembre. Ensuite, le tracé sera soumis à la validation du ministre.  » Ca ne veut pas dire qu’il y aura une ligne nouvelle au Pays basque, temporise le préfet de la Région, ça veut dire intégrer cette hypothèse dans le logiciel de tous les acteurs économiques de la Région.  » Les entreprises pourront sortir de l’incertitude et prévoir leur avenir en fonction du tracé. Car dès la fin de l’année, les demandes de permis de construire sur le tracé seront gelées. C’est la première phase. Les terres, sous le tracé d’un kilomètre de large, pourront être vendues volontairement à Réseau Ferré de France, seul acquéreur possible, avant la dernière étape : l’expropriation.

photo : Aqui.fr

Olivier Darrioumerle

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