Bayonne-Anglet-Biarritz: les élus PS se manifestent sur l’Agglo de demain.


aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 13/03/2014 PAR Felix Dufour

En effet, le premier tour des municipales n’a pas encore été joué que le trio PS du BAB présente déjà son manifeste pour le futur de l’agglomération. Une agglo qui s’est enrichie de Boucau et de Bidart depuis sa création en 1972 et s’est transformée en ACBA (Agglomération Côte basque Adour).

« A l’époque, a rappelé Jean Espilondo, le vice-président de l’ACBA, Bayonne-Anglet et Biarritz étaient en avance dans ce domaine ; aujourd’hui, 42 ans plus tard nous avons 12 ans de retard pour avoir raté des intercommunalités. Et encore, Il faut reconnaître à Jean Grenet depuis 2008, date aussi de l’arrivée d’une municipalité de gauche, une présidence qui a  apporté la mise en place d’une politique volontariste de lisibilité, de cohérence et réelles avancées. »

Absent toutefois de ce bel esprit communautaire de gauche, affiché symboliquement à la technopole Izarbel qui est à la Côte basque ce que la Syllicon Valley est à la Californie, Christophe Martin et Marie-Claude Espiaube qui, à Boucau, n’ont pas encore réalisé l’entente parfaite.

« Cela fait un an que nous travaillons tous les trois sur ce Manifeste, véritable refondation de cette Communauté d’agglomération, rénovation de sa gouvernance (dont la donne pourrait changer si Jean Espilondo et Henri Etcheto était l’un réélu, l’autre élu) et renforcement des politiques publiques locales » énonçait en préambule Jean Espilondo.

Le relayant, Guy Lafite poursuivait l’état des lieux en insistant sur l’indispensable mutualisation et cohérence en matière de logements, de transports, d’emplois et de fonctionnement administratif. « L’exemple le plus édifiant est quand même le port de Bayonne, dont la portion de Tarnos (Landes), de l’autre côté de l’Adour, fait partie de la Communauté du Seignanx. Le développement portuaire est bien un sujet sur lequel nous devrions travailler ensemble en matière de cohérence d’emplois et d’environnement. L’élu biarrot de renchérir sur le logement trop cher. La traversée des trois villes est complétement engorgée aux heures de pointe. La preuve d’une part qu’il faut revoir le transport, mais aussi le logement afin que les gens qui travaillent à Biarritz ou Anglet demeurent dans ces deux villes. Si des gens qui travaillent à Biarritz  qui a créé 10% d’activité en plus sont obligés de se loger largement au-delà de l’agglomération c’est qu’il y a un problème. »

Logement rime avec déplacements qui rime avec  mutualisationC’est à Henri Etcheto qui pourrait retirer -puis déguster- les marrons de la division de la droite aux municipales de Bayonne – comme un sondage semblerait l’indiquer – qu’il revenait d’exposer les 10 engagements du Manifeste pour la new agglomération. De l’anecdotique carte commune pour l’accès aux bibliothèques, on relèvera l’aménagement de 65 nouveaux hectares en 10 ans pour le développement des entreprises, l’aménagement d’un plan de déplacements urbains pour en finir (NDLR Vraiment???????) avec les embouteillages. Avec un nouveau franchissement de l’Adour (« Mais la construction d’un pont coûte excessivement cher ») et les accès nord et sud de l’agglomération qui devraient faire l’objet d’un débat public. Sans oublier à l’échelle du bassin de vie et de son aire transfrontalière, un renforcement des liaisons ferroviaires de Dax-Bayonne-Hendaye-Saint-Sébastien; Saint-Jean-Pied-de-Port-Cambo-Bayonne;  Orthez-Urt-Bayonne, en coopération avec la Région Aquitaine.

En matière de logements, la construction de 4 500 logements à vocation sociale en 6 ans (2700 logements sociaux et 1800 en accession à la propriété); en matière d’environnement, un « Plan bleu » pour l’amélioration de la qualité des eaux de baignade et faire évoluer le traitement des déchets vers un mode durable. Et par-dessus tout, un esprit pour faire avancer l’ensemble du communautaire sans que cela soit au détriment du particulier local. Bref d’une certaine manière une révolution culturelle mais aussi une ligne de conduite commune de gestion locale que l’on retrouve dans le programme de chacun des trois élus. La réédition d’un programme commun en somme dont les méandres de l’Adour aurait effacé les courants.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles