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PUBLIÉ LE 26/05/2011 PAR Nicolas César« Indignez-vous! », « Ne nous regardez pas, rejoignez-nous », « l’oligarchie ça suffit, vive la démocratie », voici les slogans que l’on pouvait lire jeudi sur les banderoles des Indignés de Bayonne. Militants associatifs, étudiants ou citoyens « ordinaires », ils réclament des « droits basiques » concernant le logement, le travail, la santé, l’éducation, l’égalité… Le droit au bonheur aussi. « Une révolution morale est nécessaire. Nous avons mis l’argent au-dessus de l’être humain, alors que nous devrions le mettre à notre service », écrivaient les « indignés » de Bayonne dans leur texte appelant à « camper ». Tous dénoncent un « système capitaliste qui broie les hommes et les femmes ».
Le système capitaliste dénoncé
Un site rassemble toutes les initiatives en France, la « Réelle Démocratie Maintenant » ( http://www.reelledemocratie.com). Il se veut apolitique et prône la fin du « système oligarchique ». « Les politiques et les élites dans leur ensemble sont déconnectés de la réalité, dénonce Julien Kien, étudiant en Master II à la Sorbonne et fondateur de « Pas de Nom », l’un des collectifs à l’origine du mouvement en France. « Les différentes affaires politiques et la crise de 2008 ont montré les limites de ce système. C’est l’occasion pour nous de faire des propositions concernant la justice, l’éducation, l’armée ou la Santé », explique-t-il. En Espagne, « los Indignados » (« Les indignés »), défient toujours les politiques après plus d’une semaine de lutte, en France, ils commencent à s’organiser pour durer.
Nicolas César
Crédit photo : Les Indignés de Bayonne
