Bordeaux: Rousset et Le Foll montent au créneau


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/06/2016 PAR Joël AUBERT

Il l’a fait devant une salle bien remplie, et bien surveillée aussi, ce qui n’a pas empêché quelques hurlements et mouvements divers dans l’assistance de personnes venues là, sur fond de loi El Khomri, pour pointer les « traîtres » plus que pour entendre un compte rendu d’action politique. Le mode vocifération a au moins eu le mérite de doper les deux orateurs phares de ce meeting.

Quand Alain Rousset défend la loi El KhomriEt, pour le coup, après l’introduction de Michèle Delaunay, rappelant les récentes victoires électorales de la gauche en Gironde et dans la Nouvelle Aquitaine, le premier d’entre eux que l’on ne voit pas si souvent dans pareil registre a fait fortement monté la tension. En effet, Alain Rousset, fidèle à la ligne qu’il défend – pour maintenir notre modèle social, notre sécurité sociale, nos retraites par répartition… il faut des entreprises qui se développent – sembla piqué au vif par quelques cris en manière d’insultes. Il entreprit, alors, de défendre vigoureusement la loi travail et cette fameuse inversion de la hiérarchie des normes vilipendée, en premier par M. Martinez et les frondeurs du PS . «  Que se passe-t-il en France ? Une désyndicalisation massive ; il faut redonner la parole aux salariés de l’entreprise ( NDLR. Rappelons que Le projet de loi prévoit notamment que s’agissant de la durée du travail (nombre d’heures, temps de repos, congés payés…) l’accord d’entreprise peut l’emporter sur l’accord de branche, la dite entreprise devenant alors le lieu d’un dialogue stratégique. La CFDT, on le sait, qui a soutenu et négocié le projet de loi soutient, elle, le fait que si un accord d’entreprise l’emporte sur celui de la branche, cela ne signifie pas inversion de cette hiérachie des normes »)

Dans la foulée de ce propos, où le président de la « Nouvelle Aquitaine » ne manqua pas de rappeler son regret que le service public de l’emploi n’ait pas  été transféré aux Régions, ce qui aurait permis de mieux répondre au défi que représentent ces quelques 500.000 emplois qui ne peuvent pa être pourvus, Stéphane Le Foll a déroulé son argumentaire, en défense de l’action de la gauche, façon Hollande. Et de rappeler un propos du président qui, le 14 juillet 2012, au moment où de mauvaises nouvelles arrivaient, en provenance du groupe PSA, assurait que les fermetures évoquées n’auraient pas lieu. Manière de souligner l’utilité du pacte de responsabilité et de souligner que le groupe est maintenant reparti du bon pied et investit. Sur le mode de: « nous sommes fiers de…. » le porte parole du gouvernement égrena la baisse du déficit de la Sécurité sociale ( de 20 milliards à 8) les droits nouveaux offerts pour le départ anticipé à la retraite des salariés, la lutte contre l’évasion fiscale, le maintien de la Grèce dans l’Europe et l’épisode,  post Brexit, où, à en croire Le Foll, ce serait la fermeté de François Hollande qui tient la ligne au sein de l’Union Européenne.
A suivre

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