Budget supplémentaire de la Gironde, un vote guidé par l’idée de résilience


Anna Bonnemasou Carrere
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/06/2019 PAR Anna Bonnemasou

Ce lundi 29 dossiers étaient à l’ordre du jour. Sur la base de ce programme, les débats se sont orientés vers des questions d’adaptations écologiques, sociétales et économiques. Ce dernier point, notamment, était appuyé par le président du département. La Gironde se trouve, non sans fierté, parmi les départements présentant les meilleures recettes budgétaires. De fait sa participation dans le rééquilibrage des recettes entre les départements, au titre du système de péréquation horizontale, ne cesse d’augmenter depuis 2016, portant l’apport girondin à plus de 50 millions d’euros. Des gros chiffres, oui, c’est bien de ça dont il est question. Car, si autour de la Garonne c’est avec plaisir qu’on concoure à l’équilibre financier des départements, il s’agirait de ne pas oublier les dépenses. Elles aussi augmentent, particulièrement quand le territoire accueille, chaque année 20 000 nouveaux habitants. C’est ce que souligne Jean Luc Geyze en appuyant « qu’il faudrait regarder la globalité du budget entre dépenses et recettes ». A ces mots, chacun dans l’hémicycle sait de quoi il retourne: la baisse des dotations de l’État. Mais si les mots sont forts la réalité est plus douce. Cette modification apportée par le budget supplémentaire est une révision mineure du budget primitif qui n’atteint pas les 2%, elle illustre au contraire une bonne nouvelle : la capacité du département à investir. 

 Stratégie de résilience girondine et amendement attendu

Autre bonne nouvelle, l’adoption de « la stratégie girondine de résilience territoriale ». Le but est d’anticiper les changements écologiques et sociétaux. Des termes vastes derrière lesquels on trouve des actions concrètes. Reconnu « exemplaire » par la certification Afnor au premier trimestre 2019, le département souhaite aller plus loin encore, en comptant sur les collectivités mais également les citoyens. Ainsi à échéance de 2020, sera mis en place un budget participatif, dans l’air du temps au sein des institutions publiques, qui s’appuiera sur un panel citoyen. Au chapitre des innovations se trouve également la possibilité d’un cumul du RSA aux salaires saisonniers. L’expérimentation pourra être lancée une fois que l’amendement, « en faveur du pouvoir d’achat », porté par le groupe d’opposition Gironde Avenir aura été voté par le Conseil. Poussé par la volonté de faciliter l’insertion, le département a étudié la question, en partenariat avec la Caisse d’allocation familiale et la Mutuelle Sociale Agricole. Le nœud du problème étant les conditions d’application d’une telle mesure. A l’heure actuelle, il reste encore à conventionner avec la CAF et la MSA, afin que ces organismes prennent les réglementations nécessaires.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! POLITIQUE > Nos derniers articles