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PUBLIÉ LE 19/01/2012 PAR Nicolas CésarIl reste trois mois de campagne pour inverser la tendance. « On a tiré les leçons d’une première période où on a vu qu’il y avait une sorte de jeu qui consistait à fragiliser Eva Joly », a déclaré Cécile Duflot, lors d’une rencontre avec les journalistes, où le député-maire de Bègles, Noël Mamère, était présent. Consciente « qu’Eva Joly n’a pas les codes pour interpeller François Bayrou », la secrétaire nationale du parti a assuré que désormais les écologistes vont protéger leur candidate à la présidentielle face à ceux qui veulent en faire un « punching-ball du débat politique en jouant sur son inexpérience politique ». Cécile Duflot met aussi en avant une certaine xénophobie à son égard, en référence à ses origines norvégiennes. « Elle ne bénéficie d’aucune indulgence », a fait remarquer Noël Mamère. Cet ancien candidat à la présidentielle note aussi qu’il « est plus dur aujourd’hui de faire camapgne pour les écologistes qu’en 2002. Nos idées se sont infusées et banalisées dans la société ».
3 mois pour redonner un second souffle à la campagne d’Eva Joly
« Elle a un parcours très différent de ceux qui ont le cuir tanné par l’habitude de la politique et la grande capacité à ne rien dire, elle ose davantage et nous avons le devoir de protéger notre candidate et de faire corps avec elle », a précisé Cécile Duflot. « On va tous s’engager pour faire campagne partout de manière collective mais aussi pour protéger Eva Joly de ceux et celles qui ont décidé d’en faire une sorte de victime expiatoire du débat sur l’identité nationale », a-t-elle promis.
Par ailleurs, Cécile Duflot s’est déclarée confiante dans la possibilité d’appliquer l’accord EELV-PS sur la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité en France malgré les remises en cause régulières dans l’entourage du candidat socialiste François Hollande. « Un accord est fait pour être appliqué », a-t-elle rappelé. « En cas de victoire, on aura un grand débat sur la stratégie énergétique et c’est déjà un premier succès, et nous comptons bien peser dans ce débat », a-t-elle ajouté. « 48% des gens ne savent pas encore pour qui ils vont voter en mai », conclut Cécile Duflot, pleine d’espoir.
Nicolas César
Crédit photo: NC
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